Les Hornets avaient besoin d’un joueur pour écarter les défenses et mettre dedans à l’extérieur, ils se sont tournés vers Marvin Williams. Un choix qui pouvait sembler être une anomalie il y a encore quelques saisons car l’ancien ailier des Hawks n’était pas connu pour ses qualités de shooteur en début de carrière.
« Quand je prenais des shoots, j’étais autour des 20 % de réussite et Mike Woodson me poussait à les prendre », raconte-t-il au Charlotte Observer. « Ma troisième ou quatrième saison, j’ai pris 10 tirs à 3-pts (1/10 en 2007-2008) et ils étaient souvent en fin de possession. »
Comment est-il passé d’un jeu de pénétration à celui d’un shooteur relativement adroit ? Sur les conseils de Woodson, il a passé ses étés à travailler son shoot. La saison passée avec le Jazz, il a battu son record avec 84 paniers à 3-pts à 36 %. Mais sa défense est aussi appréciée.
« Marvin est un très bon défenseur, individuellement sur pick-and-roll et collectivement avec un sens de la défense d’équipe », analyse Steve Clifford. « Il est intelligent, quand il est ouvert, il shoote, sinon il passe. »
La saison dernière, Williams tournait à 9.1 points et 5.1 rebonds et son discours est clair : il ne veut pas en faire trop.
« Je ne ferai pas ce que je ne suis pas capable de faire. On doit accepter ce qu’on est. Même si on ne dit jamais ce qu’on sait ou non effectuer, à un moment, dans sa carrière, on doit accepter d’être ce qu’on est. »