Dans une équipe en pleine reconstruction, Jeff Green devrait logiquement, comme il le souhaite, parvenir à s’imposer comme l’un des leaders des Celtics cette saison.
Pour cela, l’ailier va devoir régler un problème récurent : son irrégularité.
Souvenez-vous de ce que disait Danny Ainge à son sujet au tout début de la saison dernière.
« Jeff est un joueur complet capable aussi bien de défendre, de passer ou de marquer. Mais je ne pense pas qu’il soit le genre de gars qui peut vous apporter 25 points tous les soirs […] Il a besoin de devenir un meilleur shooteur, un shooteur plus régulier, pour occuper un rôle comme celui-ci. Il a montré des choses qui prouvent qu’il a ce qu’il faut pour devenir un super attaquant mais pas de manière régulière. »
Un an après, on constate que Jeff Green n’est malheureusement pas parvenu à faire mentir son boss.
Des perf’ en dents de scie
Sur toute la saison, il n’a réussi qu’une seule fois à enchaîner plus de deux matches avec un minimum de 50% de réussite au tir et seulement trois fois, en quatre-vingt-deux rencontres, à enchaîner deux matches à plus de vingt points.
Un exemple pour illustrer cela avec cette série de six matches, disputés au mois de mars, qui reflètent bien son problème de régularité.
– 09 mars : 27 points à 11/19 contre Detroit ;
– 11 mars : 12 points à 3/16 contre Indiana ;
– 12 mars : 27 points à 10/21 contre New York ;
– 14 mars : 9 points à 2/14 contre Phoenix ;
– 16 mars : 39 points à 12/23 contre New Orleans ;
– 19 mars : 5 points à 2/12 contre Dallas.
Déterminé à passer un cap et conscient de son problème, Jeff Green arrive une nouvelle fois avec les meilleures intentions.
« J’ai travaillé sur tous les domaines. Il n’y a pas une chose sur laquelle je n’ai pas travaillé, »assure-t-il au Boston Globe. « J’arrive en bonne forme, avec une nouvelle approche. Beaucoup de gens disent que je dégage quelque chose de différent des années précédentes et je dois maintenant transposer ça sur le terrain, m’améliorer en tant que joueur et trouver un moyen de rester régulier. Je pense que c’est le plus gros point noir de ma carrière et je dois donc trouver un moyen d’y parvenir. »
Comme il ne lui a pas prouvé le contraire la saison passée, on imagine que Danny Ainge n’est toujours pas convaincu que Green peut devenir ce genre de joueur et à vrai dire, nous non plus pour le moment. Du moins, jusqu’à qu’il nous prouve le contraire.