Ça y est, c’est officiel : la France organisera bien la phase finale de l’Eurobasket 2015 (du 5 au 20 septembre 2015), en plus d’une phase de poules. Cette dernière aura lieu à Montpellier alors que Zagreb (Croatie), Riga (Lettonie) et Berlin (Allemagne) accueilleront chacun un groupe.
Pour les phases finales, ce sera au grand stade de Lille dans une configuration de 27 000 places.
Présents lors de la conférence de presse, les Bleus étaient déjà au courant de la nouvelle et leur réaction a donc été mesurée. Même si tous appréciaient cette opportunité, comme une récompense.
« Cette équipe et cette génération méritent vraiment d’organiser l’Euro », explique Florent Pietrus. « Depuis pas mal d’années, on voyage dans tous les pays et on a gagné des médailles dans pratiquement tous les pays. C’est vraiment un accomplissement pour cette génération et les passionnés de basket et la France du basket ».
Pour Nicolas Batum et Boris Diaw, c’est le fruit d’un travail de plusieurs années.
« Ça fait des années qu’on en parle entre nous », assure l’ailier des Blazers. « Ça fait des années qu’on veut cet Euro en France parce qu’on a une belle génération et, après deux finales disputées, on mérite cette compétition chez nous ».
Afin que la « génération Parker » puisse enfin jouer devant le public français.
« Ça faisait plusieurs années qu’on travaillait, qu’on montrait qu’on avait envie de l’avoir », raconte le capitaine. « Après avoir joué tant d’années en FIBA, c’est une grande joie de pouvoir jouer à la maison. Jouer devant nos fans, c’est vraiment un plus ».
Une « Dream Team » pour défendre son titre en France ?
Jean-Pierre Siutat expliquait que Tony Parker avait crié, au téléphone, lorsqu’il lui avait appris la nouvelle. Pour ce groupe, l’Euro 2015 représente une apothéose avec un public qui les aime à distance.
« Ça fait 12 ans qu’ils ferraillent sur tous les terrains d’Europe et du monde et ils rêvaient de le faire une fois à la maison, devant leur public », résume Vincent Collet. « Ils jouent en NBA, les supporters ont peu l’occasion de les voir, hormis avec l’équipe de France l’été donc là ce sera un truc extraordinaire ».
Avec la meilleure équipe possible… et Joakim Noah ?
« J’ai la faiblesse de penser que c’est une très forte incitation et que ce sera certainement plus facile que ces dernières années. Mais je reste prudent. Nous sommes en septembre 2014 et, d’ici un an, il peut se passer tellement de choses… »
Propos recueillis à Madrid