L’Espagne ne préoccupe pas Stephen Curry

Quelque peu en difficulté lors du début de la Coupe du monde, Stephen Curry a retrouvé la mire depuis le troisième match, face à la Nouvelle-Zélande. Avec 11,3 points, 3,3 rebonds, 3,8 passes et 1,7 interception, le meneur des Warriors s’impose comme l’un des leaders de la sélection américaine.

Déjà présent en 2010, Stephen Curry se souvient du chemin accompli par l’équipe américaine, alors en plein programme de rédemption sous la tutelle de Jerry Colangelo.

« C’était dur. » explique t-il à As.com. « Nous devions construire une nouvelle équipe depuis le début, mais nous avions également les idées très claires, nous et notre coach, Coach K. Nous savions qu’en tant qu’équipe, nous progresserions en jouant : exactement comme c’est en train de se produire. Quand nous sommes allés en Turquie quatre ans avant, peu croyaient en nos capacités. Et vous avez vu ce qui est arrivé, nous avons appris et nous avons gagné le titre. »

« Depuis le début, tout se passe bien dans le vestiaire… »

Cet été, la préparation ne s’est pas conduite dans les meilleures conditions avec les départs de Blake Griffin, de Kevin Durant ou encore la blessure de Paul George. Malgré ces défections, le meneur affirme que l’équipe n’a pas douté et a su s’appuyer sur ses qualités.

« Nous savions que nous avons des bons joueurs extérieurs, avec des qualités et de l’expérience : James Harden, Derrick Rose, Kyrie Irving ou moi-même, donc nous étions plutôt sereins de ce côté. La priorité était de combler les trous avec les meilleurs gars disponibles parmi les grands, et de commencer à jouer en sachant que nous sommes toujours protégés par notre défense. À ce stade, nous avions besoins de matchs mais nous allions déjà très bien ensemble dans le vestiaire. Je pense que nous nous rapprochons un peu plus à chaque match de l’équipe que nous voulons être. »

Quant à ses difficultés, notamment avec les règles internationales et son adresse, le meneur explique que les solutions sont simplement venues avec la patience.

« Les règles étaient un autre point sur lequel nous avons dû nous adapter. » poursuit-il. « À titre personnel, je savais que l’adresse reviendrait, comme c’est le cas actuellement. Dans mon cas, j’ai déjà quelques expériences dans des tournois internationaux, et je parle beaucoup à mon père (ndlr : l’ancien joueur, Dell Curry), qui m’a guidé et aidé à mieux comprendre certaines choses. »

« Si on va en demi-finales, on connaîtra la valeur de notre équipe… »

En quarts de finale, Team USA jouera contre la Slovénie, déjà battue lors des matches de préparation. En cas de victoire, l’équipe américaine ne sera plus qu’à un match de la finale et la majorité des observateurs les voit affronter l’Espagne lors de l’ultime rencontre. Comme ses coéquipiers, Stephen Curry assure que les hôtes de la compétition ne constituent pas une préoccupation à l’heure actuelle.

« L’Espagne ne nous a jamais inquiétés. En ce moment, nous sommes concentrés sur la construction de notre équipe. C’est vrai que nous sommes de plus en plus l’aise après chaque match qui passe. Lors des demi-finales, si nous y arrivons, nous connaîtrons vraiment la valeur de notre équipe. Et c’est de cette manière qu’on réfléchit, on regarde vers l’avant. »

Si Stephen Curry et ses coéquipiers battent la Slovénie, ils joueront contre le vainqueur du match Lituanie-Turquie. Sur le papier, Team USA est favori mais la réalité du terrain peut encore présenter des problèmes inédits pour cette équipe. L’expérience du meneur sera alors importante pour gérer ces obstacles.