Mardi, dans un journal argentin, Manu Ginobili s’est confié sur son avenir et le fait d’être free agent l’été prochain.
Ses propos étaient apparemment très clairs et ils laissaient entendre que le 6eme homme des Spurs quitterait sa franchise de toujours.
« Je suis quasiment sûr d’être free agent en juillet, et je serai donc obligé de prendre une décision sur mon avenir et le nom de ma prochaine équipe. Je ne m’attends vraiment pas à ce que l’on me propose une prolongation de contrat ».
Le journaliste lui demande alors s’il a eu des indices sur la volonté des Spurs. Réponse de El Manu :
« Il n’y a aucun signe. La dernière fois que nous avons parlé de ça, c’était il y a un an lorsque je me suis blessé. Depuis, plus rien. Au début, ça m’a chagriné car je suis quelqu’un de quelque peu sentimental. Mais aujourd’hui, j’ai changé. C’est le business. Aujourd’hui, je suis prêt à m’asseoir le 1er juillet avec mon agent et ma femme et à attendre les propositions. »
Suite à la mini-onde de choc provoquée par cette déclaration, Ginobili est aujourd’hui contraint de s’expliquer dans les journaux locaux.
« Ce n’est pas parce que je pense que les Spurs ne vont pas me proposer de prolongation de contrat que cela veut dire que je suis parti. En Argentine, le terme « extension » n’existe pas. Ils peuvent me prolonger avant que mon contrat ne se termine. Et ils peuvent aussi me signer à la fin de l’actuel contrat. Pour moi, ce sont deux termes différents pour chaque situation ».
En clair, ce n’est pas parce que les Spurs ne proposeront pas de prolongation de contrat à Ginobili qu’ils ne le signeront pas à la fin de son actuel contrat.
Cependant, la situation de l’Argentin est fragilisée par sa saison très moyenne (12.7 pts/m à 40% aux tirs avec un temps de jeu équivalent à 2008/09) et peut-être que San Antonio pourrait s’en servir comme monnaie d’échange d’ici le 18 février.