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Meyers Leonard, l’apprenti pivot au parcours peu commun

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Sélectionné en 11e choix de la draft en 2012, Meyers Leonard tarde encore à faire son trou dans l’équipe des Blazers. Sorti de la fac d’Illinois avec des stats intéressantes de 14 points, 8 rebonds et 2 contres de moyenne pour son année sophomore, le pivot remplaçant de Portland vient de clore une deuxième campagne NBA des plus insipides avec 2 points et 3 rebonds de moyenne en 9 minutes de temps de jeu. 

Quel avenir dans l’Oregon ?

Présent à Las Vegas pour participer à la ligue d’été, Leonard a cette fois joué de malchance en se blessant à l’épaule juste avant de commencer la compétition. Résultat des courses, Meyers n’a pu jouer que trois matchs pour une production assez décevante (7 points, 4 rebonds, 1 contre). Du coup, et après le recrutement de Chris Kaman à l’intersaison, la question se pose comme de plus en plus inévitable : quand Meyers Leonard va-t-il enfin exploser en NBA ?

Ce qui est particulièrement alarmant, c’est qu’entre son année rookie et sa deuxième saison en NBA, Leonard est passé de 1206 à 355 minutes jouées. Evidemment, son taux de réussite aux tirs s’en est ressenti (de 55% à 45%). Et si son avenir semble assez bouché dans l’Oregon derrière les deux titulaires indiscutables que sont LaMarcus Aldridge et Robin Lopez, plus les remplaçants Thomas Robinson, Joel Freeland et Chris Kaman, Leonard a toutefois quelques raisons de se réjouir avec une moyenne aux rebonds (sur 36 minutes) qui s’est améliorée (de 7,6 à 11,3) et des partenaires d’entraînement de très bonne facture.

Et puis, s’il y a un joueur sur lequel on peut encore miser car il a grandi dans l’adversité, c’est bien Meyers Leonard. Etant donné son statut d’anonyme dans la ligue, on ne connaît que très peu son histoire; mais la trajectoire du natif de Woodbridge en Virginie est assez peu commune.

Une enfance pas facile…

Son père, James Leonard, est effectivement mort dans un accident de vélo dans sa ville de Robinson, dans l’Illinois. Joueur de golf professionnel, James avait alors 46 ans… et Meyers seulement 6 ! Livrée à elle-même, la petite famille composée de Traci, la mère, et de deux garçons, Bradley (8 ans) et Meyers (6 ans) va alors devoir se débrouiller seule pour s’en sortir.

Pire encore, Traci, une ancienne athlète elle aussi, n’a malheureusement plus la possibilité de subvenir aux besoins de son foyer, coincée dans un cercle vicieux; bloquée chez elle par un mal de dos chronique et incapable de se soigner car elle ne peut pas travailler, et ne pouvant travailler du fait de son problème au dos…

L’aîné, Bradley, choisit de s’engager dans l’armée pour aider sa famille à tenir le choc. Il intègre bientôt le corps d’élite des Marines où on vante ses mérites à la mitraillette. Envoyé plusieurs fois en Afghanistan, il parvient tout de même à garder le contact avec sa famille, comme lors de cet entraînement des Fighting Illini en 2012 où il vient surprendre son petit frère (voir vidéo plus bas).

« Il y a eu des moments très difficiles. » confie le grand frère Bailey pour The Oregonian. « Je me souviens que Meyers allait souvent manger chez des copains à lui parce qu’on n’avait pas assez de nourriture pour nous trois. Il y avait des enfants qui nous disaient qu’on ne pouvait pas jouer avec eux car on était pauvre. Et puis, je me souviens qu’on échangeait nos vêtements pour ne pas avoir à porter les mêmes choses à l’école tous les jours. »

… pour se forger un caractère bien trempé

Héros local dans sa ville de Robinson, Leonard emmène son lycée vers le titre de l’Etat avec 16 points, 15 rebonds et 6 contres au compteur, ce qui lui vaut de pouvoir boire à l’oeil dans tous les restos du coin. Un temps ostracisé dans la cour d’école, Meyers prend sa revanche sur la vie par le biais du basket. Et pour rester chez lui, il choisit d’aller à la fac d’Illinois.

« Je veux profiter de ma jeunesse autant que possible » rapportait alors Meyers sur ESPN. « Mais j’ai d’autres responsabilités sur les épaules. Ma mère souffre énormément. Mon frère est à l’étranger. Tous ces gens, ces fans veulent que l’on soit bon. On me demande sans cesse si je vais aller en NBA. Il y a beaucoup de pression sur moi en ce moment. »

Et de fait, après une saison sophomore réussie, Leonard s’inscrit à la draft en 2012. Il atterrit à Portland. La suite, on la connaît… ou presque ! Ayant surmonté des épreuves plus difficiles, le jeune intérieur (22 ans) a encore un peu de temps pour s’adapter au jeu NBA.

Critiqué pour sa lenteur et ses retards à répétition dans l’exécution des systèmes, Leonard semble encore en phase d’apprentissage. Cet été, après son premier match à Las Vegas, il rapportait ainsi qu’il se sentait certes à bout de souffle mais il avait malgré tout bien appréhendé la rapidité du jeu. En troisième quart, il a même enchaîné un trois points, un layup puis un dunk sur une courte séquence.

Un grand qui court et shoote… mais qui a besoin de temps de jeu !

Retombé au plus bas lors de sa première année à la fac (2 points, 1 rebond de moyenne), Meyers Leonard a besoin de temps pour trouver son rythme. Or, la saison passée fut bien maigre en opportunités avec 9 petites minutes de moyenne. Mais le potentiel demeure… Vrai seven footer à 2m16, Leonard reste un joueur athlétique capable de se projeter et même de s’écarter avec un geste de tir étonnamment bon pour un type de sa taille.

« Il fallait le voir après nos entraînements, il pouvait rentrer 50 tirs à trois points de suite. » se souvient même Bruce Weber, son coach à Illinois.

Ayant grandi de 15 centimètres entre la seconde et la première au lycée, Meyers Leonard est bien malgré lui passé du poste d’arrière à celui d’intérieur. Et cela pourrait également expliquer pourquoi le jeune apprenti pivot a encore du mal à trouver ses repères dans les raquettes… et les raquettes NBA d’autant plus !

Les retrouvailles entre les deux frères Leonard

Vidéo en cours de chargement...

Son meilleur match en NBA (22 points, 10 rebonds)

https://www.youtube.com/watch?v=NfcPpHa3EOE

Bonus : un énorme poster au lycée

(merci Nicolas pour l’alerte)

 

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