Présent au Madison Square Garden pour assister à la rencontre entre les Etats-Unis et la République dominicaine, Adam Silver est revenu sur les risques pris par les joueurs NBA qui décident de participer aux compétitions internationales comme la Coupe du monde cette année, ou les Jeux olympiques tous les quatre ans.
Si la blessure de Paul George est encore dans toutes les mémoires, le patron de la NBA rappelle que la discussion ne concerne pas uniquement Team USA, mais tous les pays qui possèdent des joueurs NBA dans leurs effectifs.
« Je m’attends vraiment à ce que ce soit un sujet brûlant lors de la prochaine réunion du comité directeur (qui réunit la NBA et les propriétaires) » a-t-il expliqué à la presse, avant d’ajouter : « Mais ça l’a toujours été, et c’est un sujet sur lequel nous débattons en permanence. Ça fait partie de la gestion de nos affaires. »
Qui dit « affaires » dit « argent », et il semblerait que ce soit le point essentiel des griefs des propriétaires à l’égard de la NBA, et bien sûr de la FIBA. Comme l’a souvent expliqué Mark Cuban, les franchises NBA ont tout à y perdre à envoyer des joueurs en sélection nationale. Elles ne sont pas rémunérées pour cela, et si un joueur se blesse, elles n’ont qu’à constater les dégâts…
« Sans énorme compensation financière, il y a un énorme risque à envoyer nos joueurs » confirme Adam Silver. « Mais comme je suis assis aux côtés de militaires, je reconnais que le mot « risque » n’est pas forcément le plus approprié. D’autant qu’il s’agit de décisions personnelles de la part des joueurs. Et il ne s’agit pas uniquement des joueurs américains puisque nous avons près de 50 joueurs présents dans les différentes équipes nationales présentes à la Coupe du monde. On doit donc raisonner de manière globale, et non uniquement se focaliser sur Team USA, et clairement il y a un risque. »
Même si Silver évoque un risque global, rappelons que depuis que les joueurs NBA sont de retour en sélection américaine, soit 1992 avec la Dream Team, il n’y a eu qu’un cas de blessure : Paul George.