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La NBA part à la conquête de l’Inde

vivek

Après avoir conquis une grande partie de la planète, la NBA compte à présent s’attaquer au dernier grand marché qui lui résiste encore : l’Inde. Le pays d’Asie centrale, deuxième au monde par sa population et dont l’économie est en pleine expansion depuis une décennie, ne s’intéresse que peu au basket. La balle orange n’y est pour l’heure qu’un sport mineur par rapport au cricket ou au hockey sur gazon. Mais aucun marché n’est imprenable et la NBA l’a prouvé avec la Chine il y a dix ans.

Si l’Inde n’a encore vu aucun de ses ressortissants jouer en NBA, un premier pas a été franchi avec la signature de Sim Bhullar à Sacramento. Ce géant de 2m26 et 160 kg est le premier joueur d’origine indienne (il possède un passeport canadien) à être sous contrat avec une franchise et s’il n’a pas les qualités techniques de Yao Ming, il restera malgré tout le premier à avoir ouvert la brèche. Le fait de le voir signer chez les Kings n’est pas un hasard. En effet, la franchise de la capitale californienne est depuis mai 2013 la propriété du milliardaire indien Vivek Ranadivé, le fondateur de TIBCO Software qui est l’une des plus grandes entreprises de l’Inde.

Connexion indienne aux Kings

Originaire de Mumbai, Ranadivé a émigré en Californie pour travailler dans la Silicon Valley. Ancien actionnaire des Golden State Warriors au début de la décennie , il rachète trois ans plus les Kings pour 534 millions de dollars, un record à l’époque. C’est lui qui a sauvé la franchise d’un déménagement…

Avec la présence d’un propriétaire indien et maintenant d’un joueur d’origine indienne, les Kings sont parfaitement placés pour devenir les fers de lance de la NBA dans ce pays. Comme les Rockets avec l’effet Yao Ming, la franchise pourrait signer des contrats de plusieurs centaines de millions de dollars avec des sponsors locaux et la population pourrait les soutenir en masse. Mais il faudrait pour cela que Bhullar puisse s’implanter durablement en NBA, or, pour l’instant, ses performances sur le terrain (0,5 point de moyenne en Summer League) se rapprochent plus de celles de Mengke Bateer que de Yao Ming…

Pour sa part, l’équipe nationale indienne ne s’est jamais qualifiée pour la Coupe du monde et n’a disputé les Jeux Olympiques qu’une seule fois. Cela remonte aux Jeux de Moscou en 1980 et elle s’était classée dernière du tournoi. Pas vraiment de quoi pavoiser…

Quoi qu’il en soit, la NBA compte bien en profiter pour se lancer à la conquête de l’Inde et les Sacramento Kings ont annoncé dimanche que Ranadivé et le commissioner Adam Silver allait se rendre sur place en décembre.

Sans doute pour défricher le terrain et poser les jalons d’un futur développement marketing de la ligue au sein de la dixième économie du monde. La NBA a organisé son premier événement en Inde en 2008 avec le camp « Basketball Without Boarders » et a ouvert un bureau, qui emploie aujourd’hui six personnes, à Mumbai en 2011, mais Silver veut maintenant passer à la vitesse supérieure. Une nouvelle étape logique de la stratégie de globalisation de la ligue la plus internationale du monde.

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