San Antonio a pour la cinquième fois de son histoire l’opportunité de faire un back-to-back, ce serait une première pour le club. Ailier titulaire du club l’année du premier titre en 1999, Sean Elliott sait à quel point la performance est difficile à réaliser.
« Les adversaires seront motivés… »
Selon l’ancien Spurs, San Antonio doit se préparer à affronter le pire la saison prochaine.
« Il faut comprendre que les Spurs vont faire face au meilleur visage des équipes adverses. » affirme l’ailier à l’Express News. « Nos gars le savent. La manière dont ils ont joué l’an passé, notamment en finale… l’une des meilleures performances de l’histoire. Tous les autres joueurs de la ligue l’ont regardé et ils ont entouré sur le calendrier la date de leur match contre les Spurs car ils veulent voir où ils se situent. »
Pour le retraité, la pression constitue le principal revers de la médaille.
« Quand tu ne gagnes pas, les gens ne se préoccupent pas vraiment de toi. » poursuit-il. « Mais quand tu reviens chez toi en champion, tu dois te confronter à un haut niveau d’énergie chaque soir et cela te prend plus que n’importe quelle autre saison. »
« Les gars veulent revenir pour gagner… »
Néanmoins, Sean Elliott a confiance dans sa maison texane. La solidarité dégagée par le groupe est une des raisons principales d’espérer.
« Quand tu as une équipe comme celle des Spurs l’an passé, où tout le monde s’aime, joue l’un pour l’autre, se sacrifie, cela donne une raison de jouer. » explique Elliott. « Vous savez, ces gars veulent vraiment gagner le titre mais toutes ces accolades, cette gloire et ces titres arrivent lorsque les joueurs participent tous ensemble. Ils jouent pour la fierté et veulent prouver qu’ils méritent ce qu’ils gagnent. Ils seront en forme, prêts à jouer… «
Enfin, le numéro 32, aujourd’hui retiré, est impatient de voir Kyle Anderson à l’oeuvre, qu’il considère comme l’affaire de l’année.
« Je ne cesse de dire qu’on a commis le vol de l’année avec Kyle. » s’extasie t-il. « C’est un joueur incroyable, je l’ai vu jouer trois fois à l’université et il rentre à la perfection dans le système des Spurs. C’est un Magic Johnson du pauvre. Je n’ai pas dormi le soir de la draft pour vous dire à quel point je suis excité. La saison prochaine va être très sympa. »
Vivement octobre…