Alors qu’il vient d’effectuer son premier trade en tant que président des Knicks, Phil Jackson révèle au New York Post qu’il avait déjà évoqué cet échange avec Carmelo Anthony il y a plusieurs semaines et que la star des Knicks avait donné son accord même s’il ne l’a pas validé.
« Je ne dirais pas qu’il a été consulté mais plutôt informé. »
Libre de tester le marché et de signer où il le souhaite, les Knicks ne veulent pas commettre de faux pas avec Melo, mais le but de cet échange était aussi de lui prouver que les dirigeants étaient prêts à se bouger rapidement pour lui offrir une équipe capable de jouer le titre rapidement.
Toutefois, pour atteindre cet objectif, Jackson insiste et répète que les dirigeants ne peuvent pas tout faire et que c’est aussi à Melo de faire un effort financier.
« Ce n’est pas moi qui ai dit qu’il ne s’agissait pas d’argent. Je l’ai simplement défié à ce sujet. Je voulais que nos fans voient qu’il est un joueur d’équipe prêt à faire ce qu’il faut pour que nous puissions aller plus loin et plus vite. On veut que Carmelo soit autant intéressé par la victoire et le fait de monter une équipe compétitive. Qu’il démontre que quand les choses se gâtent, il est capable de prendre un peu moins d’argent afin de nous permettre de faire venir un autre joueur pour l’aider. »
« Qu’il démontre qu’il est capable de toucher moins pour faire venir un autre joueur »
Sauf que le fait de pouvoir lui offrir un contrat de 129 millions sur 5 ans (contre 96 sur 4 pour les autres franchises) est l’un des arguments chocs de New York et si la décision ne vient pas directement d’Anthony, on les voit mal prendre le risque de lui offrir un contrat en dessous.
D’autant plus que même Phil Jackson n’est pas du tout convaincu de la tournure que cela va prendre.
« C’est une grosse interrogation. Tellement de choses peuvent arriver. On ne sait vraiment pas. Avec LeBron James qui entre également sur le marché, c’est sans dessus dessous en ce moment. On ne sait pas ce que ça signifie. Mais nous avons confiance quant au fait que Carmelo mesure ses paroles quand il dit qu’il aime et qu’il veut être à New York. »
Bref, rien n’est sûr à New York mais Jackson est comme toujours très malin dans sa stratégie car en reprenant simplement certaines déclarations de Melo sur l’argent ou son amour pour New York, il rajoute une grosse pression sur son joueur et l’image qu’il pourrait avoir en cas de départ.