Interview Clint Capela : « Ça va être énorme de pouvoir travailler avec Hakeem Olajuwon »

Clint Capela est officiellement le deuxième joueur suisse en NBA. Choisi par les Houston Rockets en 25e position, l’intérieur formé à l’Elan Chalon rejoint une franchise de haut de tableau qui affiche de grandes ambitions. Il revient pour nous sur une soirée pas comme les autres.

Clint, d’abord félicitations, et comment avez-vous vécu cette folle soirée ?

C’est rêve qui devient réalité.

Quand avez-vous appris que vous alliez être choisi par Houston ?

Une minute avant que le choix ne soit annoncé. C’est mon agent Bouna Ndiaye qui me l’a dit. D’entendre son nom comme ça, c’est vraiment une émotion intense. Je l’avais souvent imaginé mais c’est encore plus fort en vrai. Une sensation incroyable, voir la foule s’exciter, serrer la main d’Adam Silver…

Les Rockets possèdent l’un des meilleurs pivots actuels en la personne de Dwight Howard. Avez-vous hâte de jouer à ses côtés dans la raquette ?

Quand j’étais jeune, il était l’un de mes joueurs favoris quand il jouait à Orlando, donc je suis ravi de pouvoir jouer avec lui. Je pense qu’il peut m’apprendre beaucoup de choses.

Comment s’était passé votre workout à Houston ?

Oui, ça avait été un très bon workout, j’avais notamment dominé Cory Jefferson de l’université de Baylor et j’avais vraiment montré de très bonnes choses ce jour là.

Les Rockets étaient-ils venus vous voir jouer à Chalon cette année ?

On m’a dit que oui mais je ne les ai pas rencontrés en France.

Dans quelle franchise pensiez-vous atterrir ce soir ?

C’est la Draft. On sait que tout peut arriver. J’avais eu des contacts avec Toronto, et une garantie des Spurs avec le 30e choix. On voit les choix défiler mais il faut rester serein et savoir attendre son heure.

On sait que Houston chercher à économiser un maximum d’argent pour préserver son salary cap. Si l’on vous propose de rester un an en Europe, cela vous intéresserait-il ?

Non, pas vraiment. J’ai envie de jouer en NBA dès cette année. Je pense que je peux apporter beaucoup avec ma vitesse en contre-attaque, au rebond, en défense… Je ne pense pas rester en Europe l’an prochain.

Avez-vous suivi le parcours des Rockets cette saison ?

Oui, notamment en playoffs avec leur duel face à Portland. Ils ont un jeu très intéressant et agréable à regarder.

Les Rockets ont une histoire de grand intérieurs : Dwight Howard aujourd’hui, Hakeem Olajuwon, Kevin McHale au poste de coach. Est-ce un plus pour progresser rapidement ?

Forcément. Ça fait rêver. Le fait de pouvoir travailler avec un joueur comme Olajuwon, c’est énorme. Pour moi, il est le meilleur intérieur de tous les temps. Ce serait génial de pouvoir profiter de son expérience.

Vous devenez le deuxième joueur suisse à rejoindre la NBA. Thabo Sefolosha vous a-t-il donné des conseils avant la Draft ?

Je ne lui ai pas parlé dernièrement mais il m’avait donné un conseil : mettre un joli costard. J’ai fait dans la sobriété.

Quel est le programme de la soirée ?

Je ne sais pas encore mais on va s’amuser et fêter ça en beauté ! Et ensuite, direction Houston.

Pour finir, un mot sur l’Elan Chalon, votre club formateur ?

Je tiens à dire un grand merci à tout le club, en particulier mon coach Jean-Denys Choulet. Je ne serais pas là aujourd’hui s’ils ne m’avaient pas aidé tout au long de na carrière.

Propos recueillis au Barclays Center