Avec Toronto, Lowry a trouvé sa meilleure amie

Jeudi dernier, Masaï Ujiri était l’hôte d’une soirée caritative pour sa fondation Giants of Africa et la fondation Nelson Mandela. Pour cette collecte de fonds, le président et general manager des Toronto Raptors était bien entouré puisqu’il a reçu le soutien de DeMar DeRozan, Amir Johnson et Kyle Lowry.

Un noyau dur  très soudé

Très investis, les trois joueurs ont tous cessé momentanément leurs vacances respectives à Los Angeles et Philadephie pour rejoindre la soirée.

« C’est fantastique. Ces gars sont vraiment solidaires et ils s’occupent de tout. Ils en parlent comme s’il s’agissait de leur propre évènement. » a déclaré Ujiri au Toronto Sun lors de la soirée. « Nous sommes une famille et je les aime vraiment, j’apprécie ce qu’ils font pour moi. »

Même si Kyle Lowry est free agent dès le 1er Jjuillet, le meneur est encore très concerné par l’actualité de la capitale de l’Ontario, même s’il se refusait à parler de sa situation contractuelle.

« Honnêtement, il ne s’agit pas de moi, ce n’est pas le moment de parler de la free-agency, ce soir il s’agit de la Fondation Nelson Mandela et celle de Masaï. »

Très décontractés et très liés, les joueurs se sont laissés aller à plaisanter sur le sujet. Pour Dwane Casey, le coach des Raptors, la présence de Lowry en dit long sur son avenir à Toronto:

« Je pense que ça en dit beaucoup sur Kyle et son appartenance à notre famille et jusqu’à preuve du contraire, tant qu’il n’a pas signé ailleurs ou dit autre chose, il est toujours des nôtres. » a déclaré le coach. « Kyle comprend ce que nous sommes, il connait son importance pour notre club. Sans lui cette année, nous n’aurions jamais pu avoir autant de succès et passer ce cap.

Toronto en pole-position

Toronto dispose des « Bird Rights » sur le joueur et peut donc le prolonger à un montant supérieur à n’importe quelle autre équipe. Ajouté à son lien très fort noué avec la ville et le club, tout porte à croire qu’il est enclin à signer un nouveau contrat au Canada. D’ailleurs, le patron de Maple Leaf Sports and Entertainment, propriétaire de la franchise, ne semblait pas très inquiet à propos de la situation contractuelle du joueur.

Interrogé par le Sun au sujet de la présence du trio à la soirée, Tim Leweike a répondu, hilare:

« Demandez-leur. Surtout à lui (Kyle Lowry), et revenez me faire savoir ce qu’il a dit. »*

On a vu des situations beaucoup plus moroses dans la ligue. À Toronto, tout semble aller dans le meilleur des mondes.