Kobe Bryant répond aux critiques de Jurgen Klinsmann

Champion du monde de football avec l’équipe d’Allemagne en 1990 et d’Europe en 1996, Jurgen Klinsmann est, depuis maintenant trois ans, le sélectionneur de l’équipe nationale des Etats-Unis qui dispute actuellement la Coupe du Monde au Brésil.

Interrogé récemment sur la non-sélection de Landon Donovan, meilleur buteur de l’histoire de la sélection US et actuel joueur du Galaxy de Los Angeles, Jurgen Klinsmann s’est alors servi de la situation de Kobe Bryant au Lakers pour faire le parallèle avec Landon Donovan, l’un des visages de l’équipe nationale, non retenu malgré les critiques de l’opinion.

« Ça se passe toujours comme ça en Amérique, » confiait-il au New York Times. « Kobe Bryant par exemple, pourquoi a-t-il obtenu une extension de 50 millions sur deux ans ? Pour ce qu’il va faire dans les deux années pour les Lakers ? Non, évidemment que non. Il les a eus pour ce qu’il a fait dans le passé. Ça n’a pas de sens. Pourquoi seriez-vous payé pour quelque chose qui est déjà arrivé ? »

Prolongé de 48,5 millions en novembre dernier pour les deux saisons à venir, Kobe Bryant n’a disputé que 6 matches cette saison en raison d’une blessure grave au genou et beaucoup se demandent si les Lakers ont eu le nez fin sur ce coup, étant donné qu’un vrai chantier les attend malgré une marge financière restreinte.

Présent au Brésil et invité par ESPN pour parler de la Coupe du monde, Kobe Bryant, grand fan de foot, a profité de l’occasion pour renvoyer Klinsmann dans les cordes.

« J’ai trouvé ça plutôt drôle. En fait, j’ai trouvé ça assez comique. Je comprends son point de vue mais l’élément qui lui manque, c’est qu’en tant que propriétaire, vous voulez faire partie d’un groupe qui récompense les joueurs pour ce qu’ils ont fait avant, tout en gardant le bon équilibre pour permettre à l’équipe d’aller de l’avant. Un joueur qui s’intéressera aux Lakers à l’avenir aura envie de faire partie d’une franchise qui prend soin de ses joueurs et qui lui permettra de planifier l’avenir. Jurgen est un coach, un sélectionneur, mais ce n’est pas un GM ou un propriétaire de franchise. De ce point de vue, les choses sont un peu différentes. Il aurait pu se servir d’un autre joueur comme exemple. »

Un partout, balle au centre.