Interview Jerry Stackhouse : « J’ai envie de coacher en NBA ou en NCAA »

Invité de l’Eurocamp à la tête de l’équipe américaine des moins de 18 ans, qui affrontait l’Equipe de France, Jerry Stackhouse a répondu à nos questions sur sa reconversion et ses motivations à devenir coach.

 Votre sentiment après la défaite de votre équipe ?

On n’a pas joué aussi dur qu’on aurait dû. Les gars jouent ensemble depuis seulement 2 jours et par conséquent, c’est difficile de mettre en place des systèmes aussi bien en défense qu’en attaque. Les joueurs étaient aussi un peu fatigués par le décalage horaire et nous n’étions pas assez concentrés pour l’emporter.

Ce match était également l’occasion d’assister à un bon duel entre Thon Maker et Mam Jaiteh…

Thon Maker est un talent unique. Il peut mettre des shoots de presque tout les endroits du terrain. Il doit encore travailler son jeu dos au panier mais il a réalisé un bon match. Pour lui, la clé c’est de prendre du poids, de se muscler pour être plus imposant. Il a besoin d’aller dans la salle de musculation mais il a une vraie volonté de progresser.

ESPN l’a déjà mis en 1er choix de la draft 2016…

Tous les joueurs de mon équipe ont une chance de devenir professionnel. Ils doivent continuer à travailler sur leur jeu, avoir une approche professionnelle. Si Thon Maker continue de se comporter comme ça, il deviendra un excellent joueur.

La comparaison avec Garnett est justifiée d’après vous ?

Il est très longiligne, il peut mettre des shoots de partout, il joue avec une vraie intensité. Maintenant, Kevin Garnett c’est Kevin Garnett et il a encore beaucoup du chemin à faire pour l’approcher.

C’est votre première en tant que coach de Team USA…

Cela fait 4-5 ans que je suis entraîneur sur le circuit AAU et j’ai eu l’opportunité de coacher l’équipe U18 à l’Eurocamp et je l’ai saisi. Je voudrais coacher en NBA ou à l’université. Je pense que le jeu de la NBA est le plus adapté car j’ai joué pendant très longtemps dans cette ligue et je la connais par cœur. Mais j’aime enseigner et je pense qu’entraîner au collège serait une bonne opportunité également.

Quelle est votre philosophie en tant que coach ?

Avant tout, la défense. Je sais ce que je n’aimais pas voir en tant que joueur et je souhaite établir la même chose en tant qu’entraineur. Je veux rendre les choses plus difficiles pour l’adversaire. Le jeu international est plus physique, il y a quelques changements dans les règles également mais c’est une expérience enrichissante.

Pour conclure, votre favori pour la draft ?

Jabari Parker est celui qui est le plus prêt pour évoluer en NBA mais Andrew Wiggins a beaucoup de qualités aussi. Je pense que si je devais choisir, ça serait entre ces deux-là.

Propos recueillis à Trévise