San Antonio, sans Parker sans problème

Blessé aux ischio-jambiers, Tony Parker n’a joué que le premier quart-temps du Game 5 contre Portland. Pourtant, malgré son absence, les Spurs ont largement dominé les Blazers pour se qualifier pour la finale de conférence.

Mais quelle influence la sortie du meneur des Spurs a-t-elle eu sur le match ?

« Ça a changé le match puisque cela a changé les joueurs, la dynamique », raconte LaMarcus Aldridge. « Les choses ont changé avec Patty Mills, il a réussi de gros shoots et a été très bon. »

Auteur de 18 pts, l’ancien Blazers a été le symbole d’une équipe qui a su élever son niveau de jeu sans son meneur All-Star.

« Le jeu de tout le monde est monté d’un cran », se réjouit Boris Diaw. « On a une équipe solide, un banc riche. Tous les joueurs peuvent le faire, Kawhi l’a fait, Mills aussi. Il a parfaitement remplacé Tony. Il a été agressif, a scoré et a joué les leaders comme Tony peut le faire. »

Kawhi Leonard a aussi pris ses responsabilités pour terminer avec 22 points à 9/15 au shoot.

« Je voulais être agressif des deux côtés du terrain. En sachant que Tony n’était pas là, il fallait l’être tout en respectant les systèmes, en jouant notre attaque, en faisant tourner le ballon. »

Résultat : une victoire de 22 points à domicile (104-82) et une troisième finale de conférence de suite pour les Spurs.

Pour Manu Ginobili, qui s’exprime dans USA Today, il était important d’en finir vite.

« C’est déjà fatiguant de prendre l’avion pendant quatre heures, de jouer encore une fois une équipe plus jeune, donc terminer la série est une bonne chose pour nous. Puis, pour Tony, ce petit break va lui permettre de revenir. »