Jeremy Lin et Dwight Howard maintiennent les Rockets en vie

Houston, you don’t have a L.A problem anymore ? Il faudra attendre vendredi et le Game 6 au Moda Center pour vraiment jauger de la capacité d’ajustement des Rockets, qui mercredi soir ont tenu LaMarcus Aldridge à 8 pts. Impérial en défense, Dwight Howard (22 pts, 14 rbds) a quand même souffert devant Robin Lopez (17 pts, 8 rbds, 4 contres) mais Jeremy Lin (21 pts) était là pour maintenir l’auto proclamée « Clutch City » en vie. Malgré l’orgueil de Wes Matthews et Damian Lillard, les Rockets arrachent une sixième manche (108-98).

Même HBO et Show Time ne sont pas capables de créer autant de séries en trois heures de temps. Chaque quart temps aura eu ses favoris, ses trous noirs et ses coups de folie et c’est bien ce qui a donné tout son charme à ce Game 5 joué en quatre actes.

Jeremy Lin revanchard

Acte I, le début du deuxième quart temps. Repassé en tête à l’entrée des deux dernières minutes du quart précédent, Houston attaque la période par un 11-0 ponctué par un tir primé de Troy Daniels. Dwight Howard rappelé sur le banc pour trois fautes, les Rockets rejouent la Linsanity avec l’accent texan. Le meneur remplaçant enfile un reverse lay-up et une missive à 7m25 pour instiguer un 10-0 offrant à son magistère un matelas extrêmement bien rembourré (51-34).

Acte II, fin de deuxième quart temps. Handicapés par leurs balles perdues et la discrétion de LaMarcus Aldridge – qui jusque là sur la série tournait à 35,3 pts de moyenne, les Blazers sont à la ramasse. Comme souvent quand le bateau tangue, Damian Lillard reprend le gouvernail. Il plante 8 pts et Portland conclut la première mi-temps sur un 14-5 qui réduit son retard à -8 (56-48).

La raquette de Houston domine les débats

Acte III, troisième quart temps. D’un côté les 18 pts de Wes Matthews, en feu derrière l’arc, de l’autre les 18 pts de la paire Howard-Lin. Quand l’arrière de Rip City rentre ses troisième et quatrième tirs primés de la l’acte, Lin répond du tac au tac, lui aussi à 7m25. Revenus à 4 pts en début de période, les Blazers restent à 5 unités avant le dernier quart. Pat Beverley malade et James Harden dans un soir sans, l’alumni d’Harvard endosse le costard de patron, épaulé par un Howard redevenu le Superman du Magic. Avec ses 15 prises, Omer Asik justifie lui ses 33 minutes de temps de jeu, et explique la domination des Texans au rebond (48/34).

James Harden empêche le hold up

Acte IV, fin de quatrième quart temps. The Beard Man scotché sur le banc par Kevin McHale, les Rockets continuent de capitaliser sur l’effet Lin avant que Nico Batum, bien plus saignant en seconde période, démarre un 8-0. La série ramène Portland à -1, avec 7’39’’ à jouer. Rip City reviendra à un point à deux autres reprises, sans jamais réussir à reprendre les commandes. La faute à James Harden, auteur de 7 pts dans ce dernier acte décisif, Terrence Jones, opportuniste au rebond offensif, et Howard, qui à deux reprises renverra un frustré Aldridge à ses complaintes arbitrales. Houston terminera le match sur un 12-0 qui le garde en vie et lui offre un Game 6 à Portland, vendredi soir. LaMarcus Aldridge aura alors une revanche à prendre.

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