Le contre de Mason Plumlee sur LeBron James vu par ses acteurs

Mason Plumlees contre un dunk de LeBron James dans les dernières secondes by BASKETUSA

« Il a quand même eu à porter les sacs et ramener les serviettes. »

Paul Pierce a certes félicité son coéquipier, Mason Plumlee, pour son contre décisif sur LeBron James mais le rookie des Nets n’a pas échappé pour autant à sa corvée habituelle. Ainsi va la vie en NBA !

Faute ou pas faute ?

Plus sérieusement, et pour revenir à cette fin de match folle entre Brooklyn et Miami, il convient de donner la parole aux principaux acteurs de cette ultime action où tout a basculé. LeBron James remonte la balle, voit Rashard Lewis qui fixe trois défenseurs avant de resservir James. Le King décolle mais voilà Plums’ qui s’interpose et bloque le MVP en titre. Revue d’effectif et réactions en chaine.

« Ma première idée était de faire faute et de le forcer à mettre ses lancers, » avoue Mason Plumlee.

« Il m’a attrapé la main droite. Il ne l’a pas fait exprès, mais il m’a touché la main droite, » confirme à son tour LeBron.

« Rashard a parfaitement joué le coup. Il a servi LeBron… D’où j’étais, il y a faute pour moi. Mais qu’est-ce que je peux y faire ? » se lamente Erik Spoelstra.

« C’est une bonne équipe. C’est une des équipes les plus difficiles à jouer depuis la coupure du All Star. Dans chacune de nos confrontations, peu importe la manière dont on prend le problème, il y a des possessions à ne pas rater en dernier quart. Et qu’on le veuille ou non, ce sont eux qui ont réussi à réaliser les actions décisives, » poursuit le coach double champion.

La bête noire du Heat ?

Battu à quatre reprises sur quatre matchs, le Heat a effectivement trouvé sa bête noire (qui monte, qui monte) dans ses Nets, version 2014. Même privé de Kevin Garnett et Andray Blatche, Brooklyn a su trouver les ressources nécessaires pour venir à bout du Heat, qui se passait lui de Wade, grâce notamment à Marcus Thornton qui sort du banc avec 16 points, 6 rebonds et 4 interceptions.

Pour Jason Kidd, plus philosophe que jamais, ce succès de prestige – et le coup de balai qui va avec – ne doivent pas empêcher de voir plus loin. Car, il s’agit bien de continuer à progresser afin d’arriver en playoffs pleine balle.

« C’est le basket tout simplement. Il y avait le meilleur joueur du monde d’un côté et un rookie de l’autre, et on a juste eu de la chance sur le coup. »

Pour conclure, laissons le mot de la fin à LeBron James qui bâche Craig Sager dans les vestiaires après match. À la question du fanfaron de TNT qui demande si les Nets sont le plus gros danger pour le Heat à l’Est, la réponse du King est claire (‘Get out of here, Craig !’ soit un bon ‘Laisse tomber, Craig’).