Patrick Beverley veut être nommé dans la « All Defensive Team »

Alors qu’on ne pensait ne pas le revoir cette année suite à sa blessure au ménisque, Patrick Beverley a annoncé hier qu’il serait de retour avant le début de playoffs.

Une bonne nouvelle pour Houston qui va récupérer son meilleur défenseur extérieur et pour Beverley qui espère convaincre la ligue de le nommer dans l’un des deux meilleurs cinq défensifs de la saison.

« En faire partie était l’un de mes objectifs de la saison, » reconnait-il à Sporting News. « Espérons que les gens reconnaitront que ma défense est de qualité supérieure par rapport à ce qu’il se fait en NBA et que je pourrais être dans le meilleur cinq. »

Véritable teigne en défense, Patrick Beverley ne sera pas élu meilleur défenseur de la saison, les extérieurs étant très rarement récompensés, mais sa présence dans le meilleur cinq défensif serait loin d’être un scandale car, à son poste, on ne fait pas beaucoup mieux.

« Je pense que très peu de gens font ce que je fais en défense pour faire basculer un match. C’est mon truc. Je place mon équipe dans la bonne position pour gagner le match avec ma défense. Je pense qu’il est rare de trouver ce genre de don chez les joueurs NBA et j’en profite. »

En défense, Patrick Beverley fait même honneur à certains de ses illustres ainés car il ne se contente pas de défendre, le meneur des Rockets rentre même dans leur tête. Il les bouscule, les malmène physiquement. C’est parfois limite mais il fait tout pour sortir ses adversaires de leurs gonds.

Une attitude qui lui vaut d’ailleurs une réputation de « dirty player », mais le joueur s’en fout.

« Je me moque totalement de savoir qui m’aime et qui ne m’aime pas. Je ne suis pas là pour me faire des amis. Mes amis, ce sont mes coéquipiers avec qui je vais à la guerre chaque soir. Tant qu’eux m’apprécient, tout va bien, les autres je m’en moque. J’essaie de faire le nécessaire et si ça signifie une écharde dans le pied de l’autre équipe, tant que j’aide mes coéquipiers à gagner, je le ferai. »

Alors qu’ils ne sont qu’à 12v-9d sans Patrick Beverley, les Rockets ont été évidemment ravis d’apprendre qu’ils allaient pouvoir compter sur leur chien de garde en playoffs… Leurs adversaires, moins.