Dallas – LA Clippers : Chris Paul frappe fort !

Décidément, le malaise des secondes périodes persiste pour les Mavs face aux Clippers. Pour la troisième fois de la saison, les Texans baissent pavillon au retour des vestiaires, cette fois en laissant L.A revenir de dix points dans le dernier quart, pour finalement s’imposer 103-109. Après son 0/12 de la veille, Chris Paul (31 pts) écœure José Calderon (9 pts, 5 passes).

Jamais deux sans trois ? Après le 16-2 des dernières minutes le 5 janvier, le retour de -17 en seconde mi-temps douze jours plus tard, Lob City refait le coup du rattrapage post entracte. Menés de dix points après un début de dernier quart royal des Mavs, les Angelenos ont trouvé les ressources physiques et mentales pour refaire surface et éviter un deuxième revers consécutif. Dans une rencontre sous haute tension marquée par six fautes techniques et une échauffourée entre Matt Barnes et Shawn Marion, L.A a affiché l’énergie et l’envie d’un cador remonté à bloc par son revers de la veille.

Blake Griffin fier de sa défense

« Nos gars étaient frais et si je prenais le ton de la plaisanterie, je dirais qu’après le match de la vielle c’est normal » s’amuse le chafouin Doc Rivers.

« Nous devons nous mettre à jouer plus souvent comme ça. Nous savions que ça allait être une atmosphère de playoffs, car des deux côtés l’enjeu était important », commente lui Chris Paul, après coup. A l’instar des double-double de leur paire intérieure, les Clippers (13 rebonds offensifs, 50 points dans la raquette) ont su aller au charbon pour conforter leur troisième place à l’Ouest.

Décisif en fin de match, Blake Griffin (18 pts, 13 rbds) rentrera deux paniers primordiaux coup sur coup, dont son spin move maison, pour placer les visiteurs en tête à 33 secondes du l’épilogue. Pourtant, c’est sur sa défense que l’ailier All Star insistait, pas sur son sang froid offensif. « Je tire fierté de ce que je fais moins bien. Depuis mon arrivée dans cette ligue j’entends dire que je ne sais pas défendre, c’est une motivation », lançait-il devant la presse moins d’une heure après un succès marqué de son sceau. Si Dirk Nowitzki (21 pts) a manqué ses cinq shoots dans le dernier quart, il y est pour quelque chose.

Monta Ellis (4/19) a lui arrosé tout le match mais c’est bien lui qui hérité du shoot de la gagne, dans la panique d’un système manqué. Vince Carter (23 pts, 9/13 en 28 minutes), meilleur homme du match pour les hôtes, aurait dû prendre ce tir. La défense angeleno en a voulu autrement.

« C’est frustrant mais on s’est battu comme des chiens, il n’y a rien à regretter », commente feu Air Canada.

« A partir de maintenant, chaque match sera le plus important de la saison » ajoute Rick Carlisle, conscient que la lutte avec Phoenix et Memphis sera ardue et cruelle.

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