Vainqueur la veille du Magic, Milwaukee se déplaçait dans le Minnesota avec une petite dynamique. Mais si le premier quart l’a bien confirmé avec des Bucks qui ont shooté à 71% de réussite, Kevin Love (27 points, 10 rebonds) et sa meute de loups affamés ont bien vite brisé le fragile élan des Bucks en s’imposant de manière autoritaire (112-101).
Les Wolves dans les cordes
Derrière Brandon Knight (21 points), Milwaukee commençait effectivement le match pied au plancher en réussissant leurs 12 premiers tirs du match et scorant la bagatelle de 33 points sur la période. Kevin Love maladroit, c’est JJ Barea qui sauvait les meubles pour les Wolves. Le meneur porte-clés du Porto Rico inscrivait 17 de ses 19 points en première mi-temps pour permettre à Minnesota de rester dans la partie à la pause (61-55).
« A la mi-temps, on a parlé de ce qu’on devait faire défensivement. Je leur ai dit qu’on était chanceux d’être seulement à 6 points. En première mi-temps, chaque titulaire des Bucks a rentré un panier dans les 6 premières minutes du match. On était trop mou. Ils ont réussi des tirs mais on les a laissé faire ce qu’ils voulaient. » pestait coach Adelman.
Les Bucks craquent
Une fois les vis serrées à nouveau, les Wolves reprenaient le match du bon pied avec Kevin Love qui retrouvait enfin son adresse. C’est lui qui impulsait un premier run (19-8) en troisième quart avant qu’une deuxième vague (18-3) ne vienne définitivement engloutir les espoirs d’une première victoire en « back to back » des Bucks. Eh non, Milwaukee restera encore ce soir la seule équipe NBA à n’avoir jamais gagné deux matchs de suite, la faute aux deux Kevin de Minnesota.
Outre Love qui réalise son 53e double double de la saison (1er en NBA), c’est Kevin Martin (26 points) qui aide la cause des Wolves. Ricky Rubio (11 points, 10 passes) et Nikola Pekovic (14 points, 8 rebonds) ont également bien participé à cette victoire des Wolves (112-101). Minnesota conserve un petit espoir de participer aux playoffs mais leur destin semble déjà avoir quitté leurs mains. Pour finir, on notera les 10 passes décisives du massif géorgien, Zaza Pachulia, qui établit là un record personnel !
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