Voilà quatre mois que Steve Mills, le nouveau GM des Knicks, n’a pas parlé à la presse. Engagé en début de saison pour remplacer Glen Grunwald, il avait donné quelques interviews en octobre pour annoncer qu’il allait changer la stratégie de communication du club, toujours très compliquée.
James Dolan, le propriétaire du club, se méfie en effet beaucoup de la presse de « Big Apple » et il n’accorde que très, très peu d’interviews. Les relations avec les journalistes ont d’ailleurs toujours été compliquées pour les dirigeants des Knicks et obtenir un entretien relève du parcours du combattant.
Seul Donnie Walsh, lors de son passage à la tête de l’équipe, avait un peu changé les choses. Expliquer la stratégie de l’équipe, désamorcer les problèmes, cela fait pourtant partie du rôle du GM. Le souci, c’est que Steve Mills se cache et laisse Mike Woodson gérer toutes les difficultés. L’entraîneur doit déjà faire avec une situation sportive complexe et, en plus, personne ne vient par exemple démentir les informations au sujet de Phil Jackson, approché pour le remplacer l’entraîneur actuel.
Difficile donc pour Mike Woodson de travailler sereinement dans ces conditions, quand personne ne vient le soutenir dans les moments compliqués. Interrogé pour savoir s’il aimerait que ses dirigeants arrêtent leur mutisme, le coach a logiquement éludé la question. Mais la réponse est évidente : après beaucoup de mieux ces dernières saisons, il y a de nouveau un gros problème de gestion chez les Knicks.