Meilleur joueur de la NCAA la saison passée, Trey Burke s’est rapidement imposé comme le nouveau visage du Jazz. Avec 12,5 points et 5,4 passes décisives de moyenne, il est avec Michael Carter-Williams et Victor Oladipo l’une des rares satisfactions de la promotion de rookies 2013-2014. Nous l’avons rencontré après la défaite de son équipe à Washington.
Trey, le Jazz vient de perdre son quatrième consécutif lors de son voyage sur la côte est. Quels enseignements tirez-vous de ce « road trip » ?
Que nous avons encore beaucoup de travail avant de devenir une équipe compétitive. Le calendrier ne nous avantage pas non plus puisque nous jouions notre troisième match en quatre jours, mais nous devons absolument être plus agressifs si nous voulons pouvoir rivaliser avec les autres équipes de la ligue. Nous avons mal joué ce soir et nous méritons la défaite. C’est difficile à dire mais c’est la réalité des choses.
Dans quel esprit abordez-vous la dernière ligne droite de la saison ?
Nous voulons essayer de préparer au mieux la saison prochaine. Je pense que notre jeu s’est globalement amélioré au fil des semaines mais le tout reste très fragile. Il faut aller de l’avant et essayer de bien terminer avec une série de victoires.
Sur le plan personnel, que pouvez-vous faire de plus pour mener cette équipe au niveau supérieur ?
C’est difficile à dire. Je ne suis qu’un rookie mais j’essaye d’apporter ma pierre à l’édifice en étant créatif sur le terrain. Nous parlons beaucoup avec mes coéquipiers et nous voulons instaurer cet esprit d’équipe qui est la marque de fabrique de celles qui gagnent des titres. Nous en sommes encore loin mais nous avons beaucoup de potentiel.
Pouvez-vous nous dire un mot sur John Wall ?
C’est un meneur exceptionnel. On ne sait jamais à quelle sauce il va vous manger, une passe laser ou une pénétration. Il est tellement rapide. Défendre sur lui est un vrai challenge mais cela me donne envie de travailler encore plus pour arriver à son niveau.
Pour finir, avez-vous pu suivre vos anciens coéquipiers de Michigan cette saison ?
Evidemment. Je savais qu’ils seraient difficiles à battre mais ce qu’ils ont fait au sein de la Big Ten sans Mitch McGary, c’est à dire aller chercher le titre de champion en saison régulière, est vraiment fantastique. Ils iront loin à la March Madness.
Propos recueillis à Washington.