Gamin, John Wall voulait tout copier d’Allen Iverson

John Wall avait six ans lorsque Allen Iverson a débuté sa carrière en NBA. Ils se sont rencontrés il y a quatre ans au siège de Reebok à Boston, alors que Wall venait tout juste de terminer sa saison de freshman avec Kentucky et qu’Iverson avait déjà joué son dernier match. A l’époque, Wall était en contact avec différentes marques de basket et « The Answer » avait été convié au rendez-vous afin de convaincre l’actuel meneur des Wizards de rejoindre le giron de Reebok.

« Il est venu vers moi et nous avons eu une longue conversation » se rappelle Wall, qui était présent avec les Wizards au Wells Fargo Center lors de la cérémonie de retrait du maillot d’Iverson samedi dernier. « Alors que tout le monde était chez Nike ou Adidas, lui voulait faire quelque chose de différent. »

Wall a passé son enfance à regarder jouer Iverson et à rêver de devenir lui aussi une star de la NBA.

« J’étais nerveux à l’idée de le rencontrer » avoue-t-il au Washington Post. « Je lui ai dit qu’il était mon joueur préféré et que je respectais beaucoup son jeu. Il est l’un des joueurs les plus marquants des années 2000. C’est un modèle pour moi et un joueur qui était toujours très agréable à voir jouer. J’ai toujours essayé de m’inspirer de son jeu » a-t-il commenté après la victoire des Wizards face aux Sixers.

« Qu’on le laisse être lui-même avec ses excès et ses errements, mais qu’on le respecte. »

S’il a tenté de s’inspirer du jeu d’Iverson, Wall a en revanche eu moins de succès au niveau du look…

« Je ressemblais à une fille à cause des tresses que je m’étais faites. Je mettais aussi un bandeau pour lui ressembler. La seule chose qui me manquait, c’était les tatouages ».

Aujourd’hui, le style de jeu de Wall n’a plus grand chose à voir avec celui d’Iverson. Excellent passeur, Wall cherche à faire jouer son équipe avant toute chose tandis qu’Iverson, quatre fois meilleur marqueur de la NBA, a toujours été attiré par le cercle. Quoi qu’il en soit, le récent All-Star était honoré de pouvoir partager ce moment avec son idole.

« C’était un grand moment d’émotion. La ville de Philadelphie a toujours été folle de lui. Qu’on le laisse être lui-même avec ses excès et ses errements, mais qu’on le respecte. Peu importe ce qu’il a fait lors de la soirée précédente, il a toujours donné le meilleur de lui-même sur le terrain. Il a fait une très grande carrière, n’en déplaise à ses détracteurs. »