Avec six victoires consécutives, les Rockets commencent à décoller. Toujours cinquièmes à l’Ouest, ils sont désormais en embuscade derrière Portland et San Antonio avec un groupe qui a trouvé un équilibre.
À l’intérieur, Terrence Jones s’est ainsi imposé comme un complément idéal pour Dwight Howard. Moins capable d’écarter les défenses que les intérieurs qui entouraient « Superman » à Orlando (Rashard Lewis ou Ryan Anderson), Terrence Jones est comme un électron autour de l’atome Dwight Howard.
Il court pour suivre les contre-attaques de l’équipe puis il tourne autour du pivot afin de profiter des espaces ouverts autour de lui. Il faut dire que l’ancien Magic et Laker attire l’attention des défenses, ce qui crée très souvent des brèches dans la raquette adverse.
Profiter de l’aide qui vient sur Dwight Howard
Sur le pick-and-roll, les Rockets peuvent mettre en place un écran dans le dos pour libérer le sophomore.
Plus généralement, ils punissent les équipes dont la défense sur le pick-and-roll cherche trop à contenir Dwight Howard ou celui qui profite de l’écran haut, en général James Harden.
Hier soir, on a ainsi vu Ronny Turiaf beaucoup accompagner le joueur qui portait le ballon sur les pick-and-roll avec Dwight Howard. Le pivot en profitait alors pour aller dans la raquette, obligeant Kevin Love à venir en aide pour empêcher « Superman » de se retrouver seul dans la peinture.
De fait, Terrence Jones était donc esseulé le long de la ligne de fond, son défenseur allant en aide. Par deux fois, Chandler Parsons a donc pu le trouver sur des lignes de passes assez inhabituelles.
C’est aussi flagrant sur cette action face à Cleveland. Alors que Patrick Beverley joue un pick-and-roll haut avec Dwight Howard, Tyler Zeller s’attarde pour ralentir le meneur avant que Kyrie Irving ne le reprenne. Dwight Howard a lui coupé dans la raquette et Tristan Thompson est venu en aide.
Terrence Jones est donc seul alors que Tyler Zeller découvre, en se retournant, que son joueur est déjà pris. Patrick Beverley peut donc servir son coéquipier, qui a un couloir pour aller dunker.
Pour Terrence Jones (11.9 points et 7.3 rebonds), c’est donc surtout une question d’anticipation et de placement. On le voit ainsi quasiment systématiquement se placer de l’autre côté de la raquette lorsque Houston met en place son pick-and-roll, avant de bouger en fonction des mouvements du ballon.
L’important est qu’il puisse profiter des aides pour offrir une solution de passe à ses coéquipiers lorsqu’ils pénètrent. Un rôle de troisième homme du pick-and-roll qu’il comprend et joue de mieux en mieux.