Interview Alexis Ajinça : « Il n’y a que du positif depuis mon arrivée aux Pelicans »

De retour en NBA trois ans après avoir quitté le championnat américain, Alexis Ajinça nous donne de ses nouvelles et revient sur ses débuts sous les couleurs des New Orleans Pelicans. Nous l’avons rencontré au Smoothie King Center avant le duel opposant son équipe aux Minnesota Timberwolves.

Alexis, vous avez rejoint les New Orleans Pelicans juste avant Noël. Comment se passe votre intégration au sein de l’équipe ?

Tout se passe vraiment très bien, je me suis bien adapté à l’équipe et je pense avoir bien intégré son jeu. Je suis vraiment content pour le moment, et il n’y a que du positif pour moi ici à la Nouvelle-Orléans.

Dès votre premier match, vous avez pris 11 rebonds en dix-sept minutes. Est-ce que cette performance a été déterminante pour vous mettre en confiance après un premier passage difficile en NBA ?

Effectivement, ce match m’a tout de suite remis dans le bain et a montré que je pouvais faire de bonnes choses en NBA. Mais je ne me suis pas reposé sur ce match-référence. Je continue de travailler dur pour progresser et aider l’équipe à gagner, tout en m’imposant petit à petit au sein du groupe.

Les Pelicans ont été victimes d’une hécatombe dans la raquette, en particulier avec la blessure de Ryan Anderson, mais aussi celle de Jason Smith. Vous êtes aujourd’hui titulaire au poste de pivot mais votre temps de jeu reste très irrégulier. Est-ce une situation difficile à gérer ?

C’est sur que ce n’est pas facile de voir son temps de jeu fluctuer de la sorte, mais quand je suis sur le terrain j’essaye de donner tout ce que j’ai. Si le temps de jeu suit derrière, tant mieux, sinon je me dis que ce sera pour le prochain match.

Beaucoup d’eau a coulé sous les ponts depuis votre départ à Toronto avec notamment l’Euroleague et le Championnat d’Europe. Dans quels secteurs pensez-vous vous être amélioré depuis 2011 ?

Je pense tout d’abord avoir beaucoup progressé sur le plan mental. Lors de mon premier passage en NBA, j’étais âgé de vingt ans alors que j’en ai aujourd’hui vingt-cinq. Je ne suis plus du tout le même homme. J’ai mûri en prenant de l’âge et cela se reflète dans mon jeu. Je suis beaucoup plus agressif qu’avant sur le terrain et je n’ai plus peur de prendre mes responsabilités.

Pensez-vous parfois que vous vous êtes présenté à la Draft trop jeune ?

Non, je pense que j’ai fait le bon choix à ce moment là en prenant la décision de tenter ma chance en NBA parce que tous les indicateurs étaient au vert. Si c’était à refaire, je referais la même chose sans aucune hésitation.

La Nouvelle-Orléans, ça vous plaît comme ville ?

Oui, j’aime beaucoup cette ville. Elle a beaucoup de charme et les gens sont très sympathiques. Même si cela ne fait que six semaines que je suis arrivé ici, j’ai eu un peu de temps pour commencer à visiter un peu la région. Il y a de jolis petits coins en Louisiane.

Serez-vous présent pour le All-Star Weekend qui aura lieu ici à la Nouvelle-Orléans dans une semaine ?

Non, je ne serai malheureusement pas en ville pendant le break du All-Star Weekend.

Vous avez quitté la SIG après une campagne difficile en Euroleague. Gardez-vous contact avec Vincent Collet et vos anciens coéquipiers ?

Oui, je garde des contacts très réguliers avec le staff et les joueurs de la SIG. Je les ai appelés après leur victoire face à Paris. Je continue à regarder leurs résultats de près et j’espère qu’ils pourront réaliser une belle fin de saison.

Pour finir, pouvez-vous nous dire un mot sur votre surnom, « The Ançwer ». Quel est son origine ?

Ce sont les internautes sur Twitter qui ont lancé ça et tout le monde l’a repris. Je trouve ce surnom assez drôle.

Propos recueillis à la Nouvelle-Orléans.