Chicago impuissant face aux shooteurs de Golden State

Face à des Warriors privés de David Lee et Andrew Bogut, les Bulls ont tenu une mi-temps avant de craquer face au « small ball » de Golden State, et plus particulièrement l’adresse de Stephen Curry (34 pts, 9 pds) et Klay Thompson (22 pts). Privés eux de Carlos Boozer, les hommes de Tom Thibodeau s’inclinent 102-87 malgré le bon match du tandem Noah-Gibson.

Chicago avait pourtant débuté le match de manière idéale. La raquette des Warriors orpheline de la paire Lee-Bogut, les Bulls en profitent pour multiplier les paniers près du cercle, et après six minutes de jeu, ils mènent déjà 21-8. La clé de cette belle entame ? L’omniprésence de Joakim Noah, véritable tour de contrôle en attaque (11 passes, record en carrière). Mark Jackson comprend que la paire O’Neal-Green ne fonctionne pas, et il change d’option. Les entrées de Harrison Barnes et Mareese Speights équilibrent le jeu de Golden State, et permettent à Stephen Curry et Klay Thompson de trouver leurs marques.

Ça se confirme dans le deuxième quart-temps avec un coup de chaud des « Splash Brothers » qui inscrivent 9 points de suite pour ramener les Warriors à -5 (40-35). Le basket reste un sport d’adresse, et Chicago ne peut rien faire. Forcément, ça réveille l’Oracle Arena, et ça donne des ailes à Curry qui commence à prendre les tirs les plus improbables… Et c’est lui, en fin de quart-temps, qui permet aux Warriors de passer devant (50-46) avec notamment un shoot à 9 mètres en première intention !

Harrison Barnes et Jordan Crawford, les facteurs X

Au retour des vestiaires, on sent bien que Golden State a pris l’ascendant. Les Bulls ne parviennent pas à redonner un petit coup de collier. Pourtant le duo Gibson-Noah se donne à fond, mais ils manquent des paniers tout faits… Et lorsqu’ils repassent brièvement devant, Curry sanctionne d’un 3-points. Puis Thompson et Green en rajoutent une couche, et Tom Thibodeau n’a plus d’autre choix que de prendre un temps-mort. Physiquement, les Bulls dominent, mais le « small ball » des Warriors fait mouche. Les Bulls ne mettent plus un tir de loin, et ce sont des lancers ou des tirs à l’arraché près du cercle qui leur permettent de rester au contact (-7, 67-60).

Mais dans le money time, ils vont craquer… Mark Jackson continue son expérience avec quatre extérieurs et un seul intérieur. Offensivement, ça écarte le jeu, et défensivement, ça apporte de l’agressivité. Les Bulls essaient de contrôler le tempo, mais leur jeu manque d’alternance. Et ce sont deux remplaçants qui vont tuer le match. Electrons libres en attaque, Jordan Crawford et Harrison Barnes (11 pts chacun) font péter le verrou de la défense des Bulls pour donner 12 points d’avance aux Warriors (89-77). Il reste six minutes de jeu, et Tom Thibodeau semble impuissant sur son banc. Il harangue ses joueurs, et ce sont les jeunes Butler et Snell qui entretiennent l’espoir, pour ramener les Bulls à -6 (91-85). Il reste 2min30 à jouer, et les Bulls y croient. Sauf que les Warriors mettent fin à leurs espoirs en terminant le match sur un 8-0 ! Score final, 102-87 pour les Warriors qui affichent un bilan de 30 victoires pour 20 défaites. Le même bilan que la saison passée…

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