Même avec un Paul George très maladroit, Indiana termine son road-trip à l’Ouest sur une belle note (104-92). En retrouvant ses valeurs, le leader de la ligue aura attendu la seconde période pour rappeler les Lakers à leur malheur et leur infliger une cinquième défaite consécutive. Lance Stephenson (15 pts, 13 rbds, 5 passes) a réussi son auto-promo pour le All Star Game.
Depuis deux semaines, les Lakers gagnent aussi souvent que Nick Young délivre une passe, mais ce n’est par manque de verve offensive. Sur les huit derniers matches avant la réception des Pacers, ils tournaient à 107,6 pts de moyenne, dont 54,2 en première mi-temps. En rejoignant les vestiaires avec 49 pts, les Angelenos constataient que la défense d’Indiana n’est pas la fine fleure de la ligue pour rien. En comptant sur six joueurs à 7 pts et plus – dont l’aff$uté Pau Gasol (10 pts, 6 rbds à la pause) et le très bon Jordan Hill (8 pts, 7 rbds en première mi-temps), L.A s’est débrouillé avec ruse pour chercher la clef au cadenas.
17e défaite en 20 matches !
Il faut dire que la forteresse construite par Frank Vogel et Nate McMillan se fissure depuis quelques jours. Avant de terminer leur road trip au Staples Center, le leader NBA avait encaissé 114,7 pts lors de leurs trois derniers matches. Malin, Mike D’Antoni s’est engouffré dans la brèche. Le malaise pour les Pacers, c’est que leur attaque ne flambe pas pour compenser cette soudaine lacune temporaire.
Contraint de se muer en passeur en première mi-temps, Paul George reste sur sa lancée de Denver après 15 premières minutes cahin-caha. Quand son ailier tousse, Indiana a mal aux bronches : 40% aux shoots, 2/11 à trois points et plus rare encore, 5/12 aux lancers à l’entracte. Roy Hibbert et David West compensent dans la raquette, où les visiteurs dominent au rebond, surtout offensifs. Plus de la moitié de leurs points viennent de la peinture, où Luis Scola, les pieds dans le ciment, et George Hill, au drive, font admirer leur technique.
Lance Stephenson fait la différence
Plus adroits, à l’image du distributeur Kendall Marshall (13 passes) et la paire Meeks-Johnson, les Lakers savent alors que comme d’habitude, c’est en seconde période que leur sort sera tranché. En général, le couperet tombe dans le troisième quart temps. Rebelote. Lance Stephenson s’en charge, bien aidé par les errements angelenos. L.A retombe dans ses travers et provoque les moqueries sur deux air ball presque successifs.
Ce n’est pas encore la gabegie mais ça y tend. Paul George, pourtant maladroit comme Lagaffe tout la soirée, assomme le Staples sur un tir primé à 9 mètres au buzzer en fin de troisième période. Indiana prend 10 pts d’avance en retrouvant ses valeurs. Jodie Meeks rallume la flamme derrière l’arc mais dans un silence de cathédrale et quelques sifflets, Indiana s’amuse des trous d’air défensif. Avec Stephenson et quatre substituts, dont Ian Mahinmi (5 pts, 6 rbds en 18 minutes), très rentable, Indiana pêche même pas facilité et peine à faire le break assassin. C.J Waston fait partir les premiers spectateurs sur un tir primé bien senti. Revenus à -10 à 2’32’’ du terme, les Lakers de Pau Gasol (21 pts, 13 rbds) n’empêchent pas une 17e défaite en 20 matches.
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