Avec 8.3 passes décisives par match, Brandon Jennings réalise pour l’instant la meilleure saison de sa carrière dans ce secteur. A cela, il ajoute 16 points par match soit presque autant que l’an passé à Milwaukee (17.5).
Le problème c’est que ces 16 points sont obtenus dans la douleur puisqu’il affiche un épouvantable 36.9% au shoot. Une faillite qu’il attribue à son nouveau rôle de meneur gestionnaire.
« Je réfléchis tout simplement trop. J’essaie toujours de trouver mes coéquipiers au lieu de chercher à créer mon shoot et quand j’arrive à en prendre un, je suis déjà hors de rythme puisque ce n’est pas ce que je cherchais, » explique-t-il à MassLive.
Au début de la saison, les Pistons ont effectivement demandé à Jennings de devenir un meneur moins shooteur et plus passeur qu’il ne l’était qu’à Milwaukee.
Si ce changement de rôle peut expliquer ce manque de rythme, il est loin d’être l’unique raison puisque Jennings n’était guère plus adroit lors de ses 4 années aux Bucks (39.4%).
« C’est une année d’apprentissage pour moi. A Milwaukee, je n’essayais pas vraiment de diriger l’équipe. Je jouais simplement au basket et je tirais à volonté. »
En déplacement ce soir à Milwaukee justement, Brandon Jennings va peut-être profiter de l’occasion pour retrouver ses sensations. En tout cas, il est certain que cela va venir.
« C’est difficile. Ça va venir mais il est évident que ça va prendre du temps. Parfois, quand mes coéquipiers tournent bien, je m’oublie un peu. Je devrais peut-être chercher à prendre quelques shoots ici et là plus tôt dans le match. »
Entre Josh Smith qui pourrait devenir l’un des pires shooteurs à 3pts de l’histoire sur une saison, et Brandon Jennings qui est l’un des meneurs titulaires les plus maladroits de la ligue, les Pistons doivent commencer à s’interroger sur la justesse de leur recrutement.