Humiliés hier soir par Memphis sur leur parquet (84-112) les Pistons ont encaissé leur sixième défaite en sept matches, et la quatrième d’affilée !
C’est également la cinquième défaite consécutive à domicile et pour Brandon Jennings, ça commence à faire beaucoup.
« Pour être honnête, à l’heure actuelle, nous sommes une équipe de première mi-temps. » avoue-t-il, dépité, à MLive. « On ne débute pas la seconde mi-temps avec la même attitude ou avec la même envie de gagner. »
Hier soir, Detroit menait de 5 points à la mi-temps avant d’encaisser un 28-11 fatal dans le troisième quart et c’est loin d’être la première fois que ce scénario se produit. Un exemple avec les trois derniers matches face à Washington, Charlotte et Portland où Detroit menaient respectivement de 10, 15 et 1 à la mi-temps pour finalement s’incliner dans chacun de ces matches.
« Il s’agit simplement de savoir si nous allons tous faire les sacrifices nécessaires et faire tout ce qu’il faut pour gagner. Ce n’est que ça, » poursuit-il. « En ce moment, les choses nous échappent. Comme je l’ai dit, si on ne devient pas une meilleure équipe en seconde mi-temps, on va perdre beaucoup de matches. »
« C’est en seconde mi-temps qu’un match se gagne »
Comme le dit Jennings, les équipes ont souvent tendance à profiter de la mi-temps pour effectuer les ajustements et à chaque fois, les Pistons semblent incapables de répondre ou de s’adapter à leur tour.
« Quand les équipes commencent à nous bousculer en seconde mi-temps, on a tendance à reculer collectivement. C’est notre problème. Les équipes ont du mal contre nous en première mi-temps, puis ils reviennent et c’est l’inverse qui se produit, à chaque fois. »
Jennings le reconnaît d’ailleurs volontiers, il n’est pas moins responsable que le reste du groupe. Lui aussi doit se montrer plus efficace en seconde mi-temps mais la prise de conscience doit être collective.
« On doit avoir la même mentalité que nos adversaires, surtout à domicile. C’est en seconde mi-temps qu’un match se gagne. C’est la que le jeu devient plus physique et plus sérieux. »
Notamment dans le quatrième quart-temps que les Pistons perdent en moyenne par 3.6 points avec des pourcentages catastrophiques de 39.7% au tir et 27.3% à 3pts.
Sans compter leur lamentable 66.1% de réussite générale aux lancers-francs (30e sur 30) qui pourrait expliquer aussi pourquoi les Pistons se font rattraper ou ne tiennent plus la cadence lorsque le jeu se durcit.