Il n’a pas manqué son rendez-vous avec l’histoire de la NBA. Avec ses 31 points, Dirk Nowitzki est devenu le treizième meilleur scoreur de tous les temps devant Alex English, la machine à scorer des années 80.
Mais surtout, il a été énorme en écœurant les Rockets et leur défense, si on peut l’appeler ainsi car malgré un Dwight Howard très en forme (29 pts, 15 rebonds) lui aussi, c’est bien dans ce domaine que Houston a perdu le match (104-111).
Houston attaque bien…
Le duel texan se voulait offensif avec un début de match très rythmé et des possessions très courtes. Dommage que quelques ballons perdus viennent ternir l’ensemble (26-20). Houston ne manque rien, shoote à près de 70 % et Dallas ne suit pas. Vince Carter fait une excellente rentrée mais c’est insuffisant face à la domination de Dwight Howard.
Le pivot des Rockets surfe sur son énorme match contre Detroit, et il n’hésite pas à jouer Samuel Dalembert poste-bas. En face, Dirk Nowitzki est déjà très bon à mi-distance mais c’est bien Houston et son attaque de feu qui domine les débats (57-50).
… mais défend mal, surtout face à Dirk
La pause va casser les jambes des Rockets. Dallas revient avec un 15-1 en trois minutes et la face du match change. Howard fait toujours autant de chantier dans la raquette, surtout en mettant ses lancers-francs (9/13), mais Houston coule petit à petit. L’ancien Lakers manque de soutien. Même sans James Harden, les extérieurs sont bien présents, mais les intérieurs, eux, sont absents. Les Mavericks profitent des espaces laissés à 3-pts pour sanctionner (78-86).
Chacun y va de son panier longue distance dans une rencontre où ils finiront à 50 % (11/22). Et c’est Nowitzki qui valide la victoire avec 10 pts dans le dernier quart-temps avec des paniers toujours aussi spectaculaires et impossibles à contrer. Houston ne peut que regarder, subir et s’incliner 111-104 face à son voisin texan.
« Il est le grand Dirk Nowitzki. L’un des plus grands joueurs de l’histoire de ce jeu », rappelle son coach, Rick Carlisle.