Brooklyn – Philadelphie : Joe Johnson chaud bouillant !

Porté par un Joe Johnson d’une efficacité rare (37 points avec un 10/14 à 3 points !) et un collectif retrouvé, les Nets n’auront fait qu’une bouchée d’une pâle équipe des Sixers. Inscrivant 130 points pour la première fois depuis l’an 2000, les hommes de Jason Kidd ont peut-être trouvé leur match référence de cette saison.

Le scénario

Dès le début de match, le ton est donné. Brooklyn ne perd pas de temps et inscrit 23 points en à peine 6 minutes de jeu !  Menés de 11 points à la fin du premier quart (22-32), les coéquipiers de Tony Wroten (13 points) tentent timidement de revenir mais se heurtent à la muraille Nets. Pourtant, Philadelphie reste au contact à la mi-temps (-10) mais va totalement chavirer par la suite. Au retour des vestiaires, Joe Johnson prend le jeu à son compte et fait parler son adresse longue distance (10/14 à 3-points). Les Nets remportent facilement ce troisième quart temps 42-25. Le dernier quart ne sera qu’une formalité pour le banc et Andray Blatche (20 points) et Brooklyn s’impose logiquement 130-94.

MVP

Joe Johnson. Auteur d’un match exceptionnel en attaque (37 points), ponctué par un 10/14 à 3 points, l’arrière des Nets a vécu une soirée historique. Non content d’égaler un record NBA datant de 2002, il permet à Brooklyn de poursuivre son opération reconquête et d’engranger des victoires. Alternant le bon et le moins bon cette saison, il a prouvé qu’il faisait encore partie des meilleurs arrières de la ligue.

Le fait du match

La série à 3 points de Joe Johnson dans le troisième quart temps. Avec huit 3 points inscrits dans un seul quart-temps, Joe Johnson a égalé le record de Michael Redd qui datait de 2002. Profitant d’errements défensifs flagrants des Sixers, l’ancien arrière des Hawks en a profité pour mitrailler à longue distance avec succès, et il inscrit carrément 29 points dans le 3e quart-temps ! Cette adresse diabolique a permis aux Nets de gérer sereinement le dernier quart.

Le bide

Le 5 majeur des Sixers. Totalement absent dès l’entame de match, le 5 de départ de Brett Brown a vécu une soirée cauchemardesque ponctuée par une raclée historique. Errements défensifs, manque d’agressivité, jeu d’attaque inexistant, rien ne lui a réussi ce soir. Cette claque doit clairement  permettre à certains joueurs de se remettre en cause. Ou peut-être que ça va accélérer les négociations avec les Rockets pour le transfert d’Omer Asik.

La satisfaction

La victoire référence de la saison. Leur début de saison a été marqué par de nombreux problèmes sur et en dehors du terrain, mais cette fois, les Nets détiennent leur victoire référence. Le réalisme offensif et les difficultés des 76ers dans ce match ont permis à Jason Kidd de faire tourner son effectif et d’économiser les cadres de l’équipe. Après les problèmes dans le coaching staff et les blessures à répétition, Brooklyn a enfin lancé sa saison.

Les stats

35 passes ; 60% à 3-points. Parfois les stats permettent de parfaitement résumer un match. C’est le cas avec cette victoire des Nets qui ont partagé la balle comme jamais avec 35 passes décisives pour 47 paniers, dont 21 à 3-points avec une adresse de 60% derrière l’arc.

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