Il venait d’avoir 15 ans, il était beau comme un enfant, fort comme un homme… Ça commence comme du Dalida mais c’est du basket. Et pas en Egypte mais en Italie !
Alors qu’il débarque à la Virtus Bologne comme espoir en 2000, Marco Belinelli fait la rencontre d’un coéquipier pas comme les autres : Manu Ginobili. L’Argentin de 23 ans est alors l’objet de toutes les convoitises, alors qu’il est élu MVP du championnat italien (normal) et MVP du Final Four d’Euroligue qu’il remporte (très fort).
« C’est comme un père »
Désormais vétéran vieillissant en NBA, El Contusion ne fait plus tellement rêver… ou simplement par intermittences. Pour le mercenaire italien qui en est déjà à son 5ème club en 6 saisons, Ginobili reste cependant un modèle.
« On parle d’un des meilleurs joueurs de l’histoire selon moi. C’est un petit peu fou comme histoire parce que l’on va jouer ensemble pour une grosse équipe NBA. J’aimerai être comme lui. Je le vois un peu comme un père. Je pense qu’il va m’aider à grandir » explique Belinelli à Spurs Nation.
Du haut de ses 36 printemps et ses 12 campagnes en NBA, Manu Ginobili n’est pas contre l’apport de sang neuf à ses côtés. Ses dernières finales ont prouvé le manque de soutien à Tony Parker sur les lignes arrières dans les moments chauds, et le pistolero italien a lui démontré, avec les Bulls et l’Italie pendant l’Euro, qu’il pouvait délivrer des gros shoots.
« Il est un joueur complet qui fait beaucoup de choses utiles à l’équipe. Il va être important pour nous. Ces deux dernières années, il a bien mûri dans son jeu. Il n’est plus tellement un shooteur fou qui peut prendre feu, mais plutôt un scoreur régulier et c’est ce dont on a besoin. »
Coach Popovich a quant à lui déjà fait savoir que Belinelli allait rapidement être mis dans le bain car les Spurs auront besoin de lui toute la saison. Capable de créer pour les autres comme il l’a si bien fait lors des glorieux débuts de la Squadra Azzurra lors du dernier Euro slovène, Belinelli est un joueur « sous-estimé », toujours selon Pop.
Sous-estimé ou pas, l’arrière italien compte bien profiter au maximum de sa nouvelle collaboration avec son idole de jeunesse pour progresser encore. Peut-être que Gino va se remettre à l’italien pour la bonne cause !