John Wall a des fourmis dans les jambes. Depuis qu’il a signé une prolongation de cinq ans (80 millions de dollars) à Washington, le meneur n’a qu’une hâte : prouver à ses dirigeants qu’ils ont pris la bonne décision. Pour cela, qu’un seul objectif : les playoffs.
« J’aurai beaucoup de pression, mais j’aime ça. J’aime utiliser cela comme une motivation supplémentaire », explique-t-il à ESPN. « C’est la première fois que je vais pouvoir jouer une année pleine dans de telles conditions. J’estime être l’un des cinq meilleurs meneurs de la ligue. Maintenant, je dois y aller et le prouver ».
« L’un des cinq meilleurs meneurs de la ligue »
Cet été, John Wall considère avoir suivi une approche d’entraînement très similaire à celle de Derrick Rose, lorsqu’on lui reprochait de trop se reposer sur ses qualités athlétiques. Alors il a shooté, encore et encore.
« Cela m’a permis de gagner en confiance. Maintenant, je peux rater sept, huit shoots d’affilée, je ne me décourage plus ».
A ses côtés, en plus d’un Bradley Beal de retour en forme, Wall sera soutenu par l’ailier rookie Otto Porter, troisième choix de la dernière draft. Mais il évoque d’abord le renfort d’un autre joueur…
« Al Harrington apporte ce dont nous avions besoin. Il a l’air en forme, et avoir un vétéran comme lui, qui sait ce dont une équipe a besoin pour gagner, c’est très important pour nous ».
La saison passée, blessé au genou, le meneur avait raté les 33 premiers matches de son équipe. Cette dernière, en perdition, avait alors perdu 28 rencontres pour 5 victoires seulement. En présence de Wall (18.5 points, 7.6 passes), les Wizards ont ensuite affiché un bilan quasi-équilibré (24-25).
« C’est la seule chose qui peut nous retenir : les blessures », assure-t-il. « L’objectif, c’est les playoffs. On a ce qu’il faut pour l’atteindre ».