Hall of Fame : quels nouveaux candidats en 2014 ?

Si la cuvée du Hall of Fame 2013 (Gary Payton, Bernard King, Oscar Schmidt…) fut particulièrement relevée, celle de l’année prochaine s’annonce tout aussi alléchante. Des candidats de choix s’immisceront en effet parmi la liste des personnalités éligibles, c’est à dire ayant arrêté leur carrière depuis au moins cinq ans. Or, l’année 2008 a vu plusieurs grands noms de la NBA tirer leur révérence…

Alonzo Mourning

Stats en carrière (1992-2008) : 17,1 points, 8,5 rebonds, 2,8 contres.

Alonzo Mourning n’est pas seulement l’un des meilleurs contreurs de l’histoire. C’était aussi un grand scoreur (23,2 points de moyenne à Miami en 1995-96), et un septuple All-Star. Parmi tous les joueurs éligibles pouvant se vanter d’avoir joué autant de matches des étoiles, seuls trois d’entre eux (Jack Sikma, Jo Jo White et Larry Foust) n’ont toujours pas intégré le Hall of Fame.

Champion NBA 2006 aux côtés de Shaquille O’Neal, « Zo » est l’un des rares joueurs à avoir enchaîné deux titres de meilleur défenseur de l’année. C’est aussi, avec Allen Iverson et Patrick Ewing, l’un des plus grands pensionnaire des Hoyas de Georgetown (il figure dans le Top 3 des meilleurs marqueurs, rebondeurs et contreurs de l’histoire de l’université).

Chris Webber

Stats en carrière (1993-2008) : 20.7 points, 9.8 rebonds, 4.2 passes.

Leader de la fabuleuse équipe des Kings au début des années 2000, Chris Webber faisait alors partie des meilleurs basketteurs de la planète. Intérieur puissant et ultra-complet, quintuple All-Star et membre de la All-NBA 1st Team en 2001, C-Webb ne sera plus le même joueur après une grave blessure au genou qui le forcera à tourner la page. Un peu moins en vue aux côtés d’Allen Iverson à Philadelphie, il terminera sa carrière à Detroit, avant de tenter un dernier retour à Golden State, la franchise de ses débuts.

Aujourd’hui reconverti en consultant sur NBA TV, Webber a contre lui son palmarès collectif vierge de tout titre NBA, bien que proche du sacre en 2002. Mais ses fabuleuses années NCAA à Michigan (membre du fameux « Fab Five »), son passage à Sacramento et sa longévité (dix saisons à plus de 20 points de moyenne) justifieraient amplement le fait de lui laisser une place au panthéon. Pourquoi pas en compagnie de son ex-coéquipier Vlade Divac, nominé mais pas élu en 2013 ?

Anfernee Hardaway

Stats en carrière (1993-2008) : 15,2 points, 4,5 rebonds, 5,0 passes.

Si sa place au Hall of Fame semble davantage sujette à débat, l’impact de ce maestro offensif sur la NBA de la fin des années 1990 est indéniable. Sifflé par les supporters d’Orlando lors de son arrivée en Floride à la Draft 93 (échangé contre Chris Webber, justement), Penny ne tardera pas à faire taire les critiques, concurrençant même Michael Jordan dans le cœur des Américains.

Véloce, polyvalent, grand manieur de balle, il ne digérera toutefois pas le départ du Shaq, en 1996. Le rôle de soliste ne lui convient pas. Les blessures (quatre opérations au genou) ne l’aideront pas. A Phoenix, puis New York et enfin Miami, il rentrera dans le rang en ne laissant derrière lui que des regrets. Loin des meilleurs sur un plan purement chiffré (tout juste plus de 10 000 points et 3 500 passes), Hardaway reste un candidat légitime.