Dwight Howard : « Il ne s’agit pas de recopier Hakeem Olajuwon »

Hier, on a vu Dwight Howard travailler son jeu poste bas pendant 90 minutes avec Hakeem Olajuwon et Kevin McHale. Mais pour le nouveau pivot des Rockets, il ne s’agit pas de copier les mouvements du « Dream » mais plutôt de récupérer quelques détails.

« Avoir ces gars dans mon entourage et les voir me pousser vers mes limites, ça va me rendre meilleur », explique « Superman » à NBA.com. « Il ne s’agit pas de recopier Hakeem Olajuwon. Il ne s’agit pas de comparer les joueurs et de faire ce qu’un joueur faisait juste parce que vous travaillez avec lui. Quand on bosse avec Hakeem ou Kevin McHale, on prend certaines choses. Je n’essaie pas de faire tout ce qu’il faisait. Je pourrais bosser avec Michael Jordan mais je ne pourrais pas tirer les fadeaways comme Michael Jordan ».

Pour Dwight Howard, il s’agissait plutôt de comprendre quand placer les mouvements.

« Ce qui m’intéresse le plus quand je travaille avec Hakeem, ce sont ses pieds. Aujourd’hui, on a travaillé les spin moves et je tournais sur mon pied gauche alors qu’il tournait sur son pied droit. Une fois que je m’en suis aperçu, j’ai changé. Ce sont des petites choses comme ça que j’ajoute à mon répertoire. C’est ça qui est génial ».

Mais le pivot ne veut pas devenir une copie d’Hakeem Olajuwon, surtout qu’il n’en serait sûrement pas capable. L’ancien pivot de Houston semble d’ailleurs se moquer de sa version du « Dream Shake ».

« On travaille ensemble depuis des années mais je n’ai jamais essayé d’être Hakeem Olajuwon. On plaisante sur le Dream Shake, il appelle le mien le « milk shake », mais je ne veux pas dire que je vais ressembler à Hakeem. Les moves qu’on travaille, il ne s’agit pas de les faire comme Hakeem ou comme McHale. Il s’agit de comprendre comment et pourquoi on les fait ».

Pour le « Dream », il s’agit d’ajouter de la finesse au jeu de son protégé.

« Même s’il est très bon actuellement, il est toujours très brut. Il a toutes les armes alors je suis comme un enfant dans un magasin de bonbons. Je lui donne les bases des mouvements. Le rythme. Une fois qu’il le voit, c’est plus facile à imiter pour y incorporer sa puissance. Il a la puissance, il faut désormais y ajouter un peu de finesse ».