Il suffit de le voir à la plage (voir ci-dessous) ou à la salle de muscu’ pour comprendre que Ray Allen prend un soin tout particulier de son physique. Pas un poil de graisse alors qu’il a dépassé les 38 ans, et c’est ce qui explique sans doute sa longévité et son efficacité au plus haut niveau.
Mais si Allen prend autant soin de lui, ce n’est pas parce qu’il est âgé. En fait, dès ses débuts à l’université, il a pris conscience des méfaits de la « malbouffe » sur les sportifs.
« Un jour, à UConn, alors qu’on avait entraînement dans la journée, je suis allé au McDo, et j’ai pris un Royal Cheese » se souvient-il dans une interview accordée à NBC. « Ensuite, à l’entraînement, je me suis senti mou et fatigué. Je n’ai pas compris que c’était à cause de ça, et j’ai demandé à mes coéquipiers si l’entraînement était difficile. Je n’arrivais pas à bouger comme d’habitude. Tout le monde m’a répondu que tout allait bien bien pour eux… J’ai alors essayé de comprendre ce qui n’allait pas, et je me suis souvenu que j’avais mangé un burger. Depuis ce jour-là, je fais attention à ce que je mange car j’ai compris que ça avait une influence sur les performances. »
Aujourd’hui, Allen essaie de sensibiliser ses jeunes coéquipiers sur l’importance de la diététique chez un sportif. Surtout que contrairement à l’université, les joueurs sont finalement moins encadrés au quotidien.
« Il faut s’adapter… Je pense que beaucoup tombe dans le piège car il n’y a pas de structure en NBA. (…) Certains se lâchent car il se se sentent libres de manger ce qu’ils veulent. Ils sont un peu rebelles. »
Mais Allen rappelle que jouer en NBA est un métier où l’on gagne beaucoup d’argent, et que la priorité est de jouer le plus longtemps possible.
« Il faut saisir sa chance et se dire : « Je suis en NBA, et je veux me faire beaucoup d’argent. Si je veux rester longtemps en NBA, il faut que ce soit ma priorité. » L’argent n’est pas un souci… Le plus important, c’est de tout faire pour être efficace et d’être bon dans son boulot. L’argent suivra. »