Auteur d’un triple double assez énorme avec 18 points, 18 rebonds et 10 passes, LeBron James n’a pour autant pas réellement pesé dans le money-time.
Comme le Heat s’est incliné, et a déjà perdu l’avantage du terrain, James et Miami seront attendus au tournant dimanche soir, et on parle déjà de l’équivalent d’un Game 7 pour eux. Entretien avec le MVP 2013 avant le Game 2 de la Finale NBA où il évoque notamment Tony Parker, et son rôle face à la défense des Spurs. Une chose est sûre : James sera prêt pour le prochain match.
Comment la fatigue générale a-t-elle joué sur votre équipe, et notamment sur toi, avec ton travail dans la raquette et tes 18 rebonds ?
C’est dur, mais c’est comme ça. Je veux tout faire pour mon équipe, donc je me mets en position pour gagner les matches. C’est un défi physiquement et mentalement. Il faut admettre qu’à ce moment de la saison, on n’a plus beaucoup de repos. Mais il n’y a pas de place pour des excuses.
Pour la quatrième fois, tu as perdu le premier match d’une série. Les trois premières fois, tu as gagné la série en 5 matches (Chicago en 2011 et 2013, Oklahoma City en 2012). Avec toute la pression sur vous, pourquoi ça semble si facile de revenir d’un déficit de 0-1 ?
Ce n’est pas facile, et cela ne va pas l’être contre cette équipe. Mais nous pouvons nous améliorer. On a été capables de faire des ajustements d’un match sur l’autre. On rebondit bien après une défaite, et peu importe que ce soit chez nous ou à l’extérieur. On a cette capacité.
Tony Parker n’a pas perdu un ballon en 39 minutes de jeu. Erik Spoelstra l’a expliqué par l’intelligence de TP. Quels éléments font qu’il est si malin ?
Il a souvent été en finale. C’est un joueur très intelligent, et je pense que c’est unique pour lui de ne pas avoir perdu de ballon face à notre défense. Gregg Popovich et lui sont tellement proches, qu’il connaît les systèmes de son coach mieux que personne. Il fait du bon boulot pour driver son équipe en attaque. Et il a réussi un énorme shoot en fin de match.
Ils ont forcé les passes sur tes pénétrations, de façon à ce que tu ne puisses pas shooter. Comment tu t’adaptes à cela ?
Il y a eu des situations où je n’ai pas été assez agressif. J’ai réussi à trouver mes coéquipiers pour des shoots, mais ils les ont ratés. Les gars sont ouverts donc je ne vais pas arrêter ce qui a fonctionné toute l’année. Il faudra être prêt à rentrer ces shoots. Ils ont placé deux, trois voire quatre joueurs sur moi, donc il suffit de faire des mathématiques pour comprendre qu’il y a plusieurs joueurs ouverts, et j’ai confiance en mes coéquipiers pour qu’ils fassent la bonne action après ma passe. Mon boulot c’est d’attirer l’attention pour ces joueurs, une fois que j’ai lâché le ballon, à eux d’attaquer.
Tu pourrais défendre sur Tony Parker comme tu l’as fait sur Rajon Rondo ou Derrick Rose par le passé ?
Il y aura des opportunités durant les matches. En début ou à la fin, mais pas sur un match entier. Nous avons confiance en nos meneurs de jeu. Il représente un challenge avec tous les pick-and-roll qu’il fait, donc je dois me battre dans les écrans. Mais je suis prêt pour ça.