Coupé par les Spurs juste avant les playoffs, Stephen Jackson rate une finale et l’occasion de remporter son deuxième titre NBA après celui glané en 2003. Néanmoins, « Captain Jack » affirme ne pas avoir de regret par rapport à cette fin d’aventure en queue de poisson.
« Non, j’ai eu mon argent », répond-il ainsi au San Antonio Express News.
Il en profite pour clarifier les commentaires qu’il avait fait après son départ de l’équipe, lorsqu’il expliquait qu’il n’acceptait pas de dire qu’un joueur était meilleur que lui lorsqu’il savait que ce n’était pas le cas. Il visait en fait Danny Green et Manu Ginobili.
Fatigué d’être derrière dans l’esprit de Gregg Popovich, il était plusieurs fois allé discuter avec le coach qui lui assurait qu’il était moins bon qu’eux à ce moment-là. Mais il n’en veut pas à son ex-entraîneur.
« C’était le mieux pour moi avant que je ne devienne fou », explique-t-il. « Je ne me voudrais pas non plus dans l’équipe ».
Car si Stephen Jackson est un coéquipier modèle quand tout va bien, c’est différent quand il est vexé.
« Il a bon coeur », assure un joueur des Spurs. « Quand il s’énerve, c’est qu’il veut la balle ou quelque chose comme ça. Mais il était tellement à fleur de peau qu’il devenait compliqué à coacher, et à supporter en tant que coéquipier. Ses bouderies à répétition commençaient à agacer tout le monde ».