On les voyait tout en haut de la conférence Est en début de saison, avec l’arrivée d’Andrew Bynum notamment… Mais les Sixers, sans leur pivot blessé, ont lentement mais sûrement craqué, à l’image de Jrue Holiday, leur All Star qui finit carrément cramé par le calendrier titanesque de la NBA.
Avec 44% de réussite sur l’année, et la 26e meilleure attaque de la ligue, Philly a du pain sur la planche pour retrouver un jeu offensif digne de ce nom. Et le premier homme qui veut changer les choses, c’est précisément Sam Hinkie, le nouveau GM des 76ers.
Le modèle des Rockets
Ce dernier n’est pas un petit nouveau dans le microcosme NBA. Il arrive en fait de Houston où il a participé à la grande lessive de l’été dernier qui a ramené Omer Asik, Jérémy Lin et finalement, James Harden. Surtout, il sait l’importance de l’analyse statistique qui fait actuellement fureur dans la Ligue, les Grizzlies de John Hollinger en tête de file !
Et de fait, les points noirs du jeu des Sixers sont très clairement identifiables : avec 32 tirs en périphérie par match, Philly est l’équipe qui prend le plus de tirs dans les zones du terrain les moins productives. Et ce, pour la 3e année consécutive. Holiday et Turner, les deux atouts maîtres de l’attaque, doivent donc attaquer le cercle davantage. Comme un certain Harden à Houston…
Trouver les 3 zones préférentielles
Comme les 4 équipes encore en lice pour le trophée Larry O’Brien l’ont compris, les Sixers doivent vouloir prendre la majorité de leurs tirs dans les 3 zones de prédilection du statisticien : la ligne à 3 points, l’attaque du cercle, et la ligne de lancers. Les Grizzlies et leur paire intérieure Gasol – Randolph sont la seule équipe encore en vie qui tente moins de 3-points que les Sixers.
L’été est encore jeune et l’intersaison ne fait que débuter. Mais avec Hinkie, les jeunes Sixers savent déjà à quoi s’en tenir pour la saison prochaine : il faudra être prêt physiquement à courir et à attaquer le cercle pendant 82 matchs ! Pas une sinécure mais la rançon (statistique) du succès !