Si New York a joué les yeux dans les yeux avec les Pacers pendant très longtemps, c’est parce que Carmelo Anthony (39 pts, 7 rbds) était dans un grand soir. Pendant trois quart-temps, c’était le Melo qu’on apprécie, presque facile en attaque malgré la défense de Paul George. Sa première mi-temps est d’ailleurs un modèle du genre avec 20 pts à 8/16 aux tirs, tandis que ses coéquipiers affichent un affreux 9/32 aux tirs !
Mais voilà, dans le dernier quart-temps, Anthony va disparaître. Comme il le dira lui-même, son dunk contré par Roy Hibbert sera le tournant du match, et il finira le dernier quart-temps avec un 2/7 aux tirs et trois balles perdues. Fair play, Melo rend hommage à la défende d’Indiana.
« Ils ont une défense incroyable. Ils verrouillent la raquette, et ils ont fait un remarquable boulot pour contrôler la raquette, et nous obliger à prendre des tirs difficiles. Je les félicite, et Roy Hibbert a été déterminant ».
Pas question donc de mettre ça sur le compte de la fatigue…
« Je ne pense que c’était de la fatigue. Je ne crois pas non plus qu’ils se sont adapté. C’est juste qu’il y a quelques tirs qui ne sont pas rentrés alors qu’ils auraient dû. Ça se joue à pas grand chose. »
Ça se joue surtout au fait que Melo n’a pas compter sur personne, ou presque, pour l’épauler, et que son seul passage à vide de la soirée s’est traduit par un 11-2 des Pacers décisif pour arracher la victoire.