New York explose encore face à la puissance des Pacers

Les Knicks voient la qualification pour la finale de conférence s’éloigner un peu plus… Dans l’incapacité de stopper la fluidité offensive de l’adversaire, ni d’apporter de la variété dans ses attaques, New York n’a pas pu rivaliser avec Indiana dans ce match 4 et se retrouve désormais mené 3-1 (93-82). Dos au mur comme Chicago et OKC, les hommes de Mike Woodson devront désormais jouer à la perfection pour espérer renverser le cours de cette série.

La peinture aux couleurs d’Indiana

En formant un tandem Stoudemire-Chandler à l’intérieur, les Knicks pensaient pouvoir rivaliser avec n’importe quelle raquette NBA. Seulement, il aurait fallu que les deux compères Orange et Blue soient à 100% pour pouvoir lutter à armes égales avec David West accompagné par Roy Hibbert et ses 218 centimètres. Comme lors du match précédent, New York s’est fait marcher dessus au rebond (54 prises à 36). Et même si le duo d’intérieurs d’Indiana n’a pas réussi à peser en attaque à cause des prises à deux incessantes des new-yorkais près du cercle, ils ont su se rendre utiles autrement pour faire pencher la balance en faveur de leur équipe.

Paul George, l’arme anti-Melo

Même constat avec la paire Smith-Anthony, encensée en saison régulière pour mieux être pointée du doigt lorsque la tension et la pression montent d’un cran. Pourtant, qui aurait pu croire que ces deux larrons pouvaient être les maillons faibles d’une équipe au jeu offensif devenu un peu plus stéréotypé chaque semaine. Bien que fiévreux ces derniers jours, JR passe complètement à côté de ses play-offs, et le match de cette nuit n’a fait que confirmer cette tendance. En ce qui concerne Melo, difficile de lui reprocher quelque chose et tout lui mettre sur le dos, même si la tentation peut être forte. Il n’implique pas ses coéquipiers en attaque, mais ce fût le cas toute la saison (1,8 passe en moyenne). Le seul hic pour lui s’appelle Paul George, qui arrive à défendre les yeux dans les yeux avec le n°7 new-yorkais et qui démontre à chaque match qu’il est loin d’être un joueur unidimensionnel (18 points, 14 rebonds et 7 passes en plus de sa défense remarquable sur Melo).

Des options défensives douteuses

Pour ce Game 4, coach Woodson, qui ne voulait plus subir la domination des intérieurs d’Indiana, avait opté pour la prise à deux à chaque fois que West et Hibbert touchaient la gonfle au poste bas. Un choix qui, comme le genou gauche d’Iman Shumpert, n’a tenu q’un quart-temps. Car les troupes de Frank Vogel ont su s’adapter, en trouvant la parade coup sur coup grâce à Sam Young et D.J. Augustin ouverts à 3 points. Rapidement menés 30-19, les Knicks passaient alors en défense de zone, pour un résultat quasi identique. Alors que New-York était revenu à -6 sur deux exploits individuels de Melo, Indiana trouvait à nouveau la faille, en s’appuyant sur ses rebonds offensifs pour en remettre une couche à 3 points, grâce à George et Hill (44-32).

George Hill Hometown Hero

Remarquable de justesse dans cette série, le meneur d’Indiana George Hill, né à Indianapolis, marquait ensuite le 3e quart-temps de son empreinte. Alors que Hibbert manquait soudainement à l’appel avec ses 4 fautes, Hill, sur son nuage, enchaînait les shoots providentiels. Le 2+1 qu’il allait chercher avec les dents face à Felton, puis le 3 points inscrit à 8 mètres au buzzer des 24 secondes donnait un premier indice quant à l’issue de la partie. Avec 14 de ses 26 points inscrits dans le 3e quart, Hill préservait l’écart à +16 (66-50), jusqu’au réveil tardif de Melo & Cie.

Melo face à ses responsabilités

Pour éteindre le début d’incendie démarré par Copeland et Smith, Indiana se reposera sur le sang froid de Lance Stephenson également précieux cette nuit, sur un 3 points et un drive main gauche (74-61). Sorti pour 6 fautes à deux minutes de la fin, Carmelo Anthony s’est retrouvé à l’image de son équipe, sans solution et incapable de surprendre le rouleau compresseur estampillé Pacers. Il faudra pourtant en trouver, des solutions, et ce dès jeudi soir au Garden, sous peine de probablement endosser toutes les responsabilités d’un nouvel échec pour les Knicks, 2e à l’Est, s’ils n’atteignent pas la finale de conférence.

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