Final Four : l’Olympiakos de Vassilis Spanoulis entre dans la légende

Cet Olympiakos-là est invraisemblable. On ne les voyait pas capables de gagner l’an dernier. On les voyait encore moins réaliser le doublé. Et pourtant, c’est bien ce qu’ils ont fait ! Avec un Vassilis Spanoulis (22 points), plus que jamais MVP de la compétition, ne serait-ce que par sa poigne sur son équipe, l’Olympiakos a dominé cette finale contre Madrid (100-88). Ce doublé de l’Oly vient consacrer la domination grecque sur le continent, c’est en effet la 5ème victoire grecque sur les 7 dernières années !

Le Real démarre sur les chapeaux de roue

Contrairement au match de la veille où ils avaient porté le fer d’entrée de jeu contre le CSKA, l’Olympiakos se fait surprendre par le Real en 1er quart. Et avec le Real, ça cavale direct ! Les deux comparses Llull et Fernandez s’empressent ainsi de rentrer 8 points chacun dans la période. Madrid défend aussi avec le totem Begic qui dépose 4 contres en 6 minutes. De quoi décourager les pénétrations adverses ! Ca donne 20-7 au score sur un tir primé de Fernandez et 27-10 à la fin du 1er quart.

Mais l’Olympiakos n’est pas arrivé en finale pour laisser son titre lui passer sous le museau si près du but. Les grecs passent un 8-0 d’entrée pour revenir avec Perperoglu qui retrouve de l’adresse (29-20). En face, Marcus Slaughter nous délivre un chef d’œuvre de alley oop sur une passe de Reyes. Mais Pero Antic enfonce le clou pour l’Oly qui revient au contact. Sergio Rodriguez et Acie Law échangent les paniers garnis. Et Le Pirée est revenu à la pause (41-37).

Vassilis Spanoulis : 3 Final Four, 3 titres, 3 MVP…

Et Vassilis Spanoulis, resté muet en 1ère mi-temps, se réveillait en 3ème quart. Il enchainait 3 tirs de suite et ramenait son équipe à 3 longueurs (48-45). Dans la foulée, c’est Mirotic qui se faisait contrer par Kyle Hines sur un dunk en contre-attaque. Acie Law en profite pour inscrire deux points faciles et Olympiakos prend la tête (52-46). Mais le Real ne panique pas malgré la perte de Mirotic, avec Fernandez (21 points) et Rodriguez (17 points) qui remettent Madrid devant (56-55)… Et pour commencer le dernier quart, on est à égalité (61-61), quelle finale !

Porté par Spanoulis (22 points) et Law (20 points), l’Olympiakos creusait à nouveau l’écart (70-62) mais Jaycee Carroll rentrait son 1er panier du match pour Madrid. Ce sera la dernière cartouche pour le Real. Sloukas et Perperoglu en bons artificiers puis Pero Antic sous les panneaux plaçaient l’accélération fatale aux espagnols. Papanikolaou interceptait puis filait au dunk alors que Spanoulis, en MVP digne de ce nom, inscrivait un trois points légendaire à plus de 10 mètres du cercle. L’Olympiakos réussit donc l’incroyable doublé en disposant du Real en finale, après avoir compté 17 points de retard en début de match (100-88).

Le CSKA coiffe le Barça sur le poteau pour finir troisième

Ça s’est joué à un tir ! A un raté de Marcelinho Huertas près (74-73) ! Juan Carlos Navarro (17 points) avait encore réalisé des prouesses pour relancer son équipe de toujours face au CSKA. Mais l’armada moscovite va finir par l’emporter grâce à deux ultimes lancers d’Aaron Jackson. Victor Khryapa est le meilleur côté CSKA avec 16 points, devant les 14 de Weems. Les amis serbes Krstic et Teodosic sont passés complètement au travers de leur Final Four (respectivement 9 points à 4/13 aux tirs et 10 points à 2/13 aux tirs)…