Victime d’une rupture d’un ligament du genou au début d’année, Rajon Rondo joue les assistants sur le banc des Celtics, faute de mieux.
Absent pour six à douze mois, le meneur ne peut que prendre son mal en patience mais difficile pour un compétiteur comme lui de ne pas pouvoir aider des coéquipiers aux portes de l’élimination.
« J’essaie simplement de soutenir mes coéquipiers, » déclare-t-il au Boston Globe. « C’est tout ce que je peux faire et c’est ce que je vais faire. Ça fait quatre mois maintenant, c’est difficile de rester assis sur le banc à les regarder. Mais je ne peux rien y faire. »
S’il parvenait à maitriser son impatience jusqu’ici, Rondo vit en revanche beaucoup moins bien le fait de manquer les playoffs pour la première fois depuis son année de rookie en 2007.
« J’aime être sous les projecteurs. J’aime la pression et quelle autre meilleure situation pour ça que les playoffs ? »
Malgré tout, sa rééducation se passe bien et le moral est là.
« Je peux marcher. Je ne peux pas sauter, je ne peux pas courir mais je peux marcher donc, pour moi, je suis dans les temps. »
Menés 3 matches à 1 face aux Knicks, les Celtics auraient toutefois bien besoin de Rajon Rondo.