Meilleur défenseur de l'année : le vote de la rédaction • Basket USA

Joakim Noah En attendant que la NBA n’égrène les votes des journalistes nord-américains, Basket USA continue de vous proposer ses trophées de la saison, issus de sondages effectués au sein de la rédaction.

Aujourd’hui, on s’intéresse au meilleur défenseur de l’année, et seuls deux joueurs ont reçu plusieurs voix. Preuve que cette année, encore, le vote s’annonce aussi ouvert que serré.

1- Joakim Noah (Bulls)

11e des votes l’an passé, « Jooks » recueille plus de la moitié des voix de la rédaction. Pas par chauvinisme, mais parce qu’il est sans doute aujourd’hui le défenseur le plus complet sous les panneaux. Le pivot des Bulls lit bien le jeu, il aide beaucoup, il est agressif en permanence, et il a un super timing. C’est sans doute le joueur que toute équipe rêve d’avoir sous les panneaux pour épauler un fort attaquant.

2- Marc Gasol (Grizzlies)

Le jury a sans doute voulu récompenser la meilleure défense du pays, et l’Espagnol par ses contres et ses rebonds y est sans doute pour beaucoup. Il n’a pas l’agressivité d’un Noah, ni l’explosivité d’un Howard, mais Gasol est un véritable intimidateur, et son physique oblige les attaquants à y réfléchir à deux fois avant de s’approcher du cercle. Autre point fort : sa lecture du jeu sur les pick-and-roll. A noter que ESPN en fait aussi son favori…

Mentions

Avery Bradley (Celtics)

C’est peut-être le nouveau Gary Payton. C’est à dire un vrai défenseur sur sur l’homme, capable de défendre aussi bien sur des meneurs que des arrières-shooteurs. Comme Jeff Green, il symbolise l’avenir de Boston par sa hargne et son sens du collectif.

Tony Allen (Grizzlies)

Davantage encore que Marc Gasol, Allen est le symbole de la défense des Grizzlies. Mais l’ancien Celtic reste sous-estimé, et on ne sait pas s’il fera mieux que l’an passé : 6e des votes.

Serge Ibaka (Thunder)

In extremis, il a fini meilleur contreur de la ligue, et on a encore vu cette nuit face aux Rockets combien il pouvait être un incroyable épouvantail. C’est donc d’abord un super intimidateur et il n’est jamais aussi bon qu’en aide. En revanche, sur l’homme, il y a encore du progrès à faire, et sa petite 0.4 interception par match prouve qu’il n’est pas encore un très grand défenseur.

Paul George (Pacers)

Formidable attaquant, George est aussi un bon défenseur, notamment par sa polyvalence et son envergure. Ses longs bras lui permettent de contrer (0.6 ct/m) et d’intercepter des ballons (1.8 int/m). L’intronisation de Lance Stephenson le soulage d’une partie des tâches défensives, mais chaque soir, George se retrouve souvent avec le meilleur attaquant adverse face à lui.