Interview Bradley Beal : « Notre duo avec John Wall a beaucoup de potentiel »

Drafté par les Wizards l’an passé avec le 3ème choix, Bradley Beal a vécu une saison compliqué dans la capitale avec seulement 56 matches joués. Après une première partie de saison catastrophique  en raison de l’absence de John Wall , il est monté en puissance, remportant le trophée de meilleur rookie du mois. Malheureusement, son physique l’a rattrapé puisqu’il a rejoint définitivement l’infirmerie avec une fracture de fatigue au péroné droit. Basket USA est allé à son encontre avant le match Brooklyn – Washington.

Que retiendras-tu de ta saison rookie avec Washington ?

Je suis très satisfait de ma saison même si je finis blessé. Je pense avoir progressé tout au long de l’année. A l’université, j’avais beaucoup de hauts et de bas et j’ai le sentiment que j’arrive mieux à contrôler ça.

Où en es-tu justement de ta blessure ?

Cela progresse bien. Je ne fais rien, j’y vais doucement. Il y a encore plusieurs mois à attendre avant que je revienne à 100 % sur le terrain. Je vais recommencer à marcher normalement d’ici quelques semaines.

Un mot sur ton association avec John Wall à l’arrière ?

Je pense qu’on peut devenir un très bon backcourt. On doit continuer à progresser de notre côté mais chacun d’entre nous est meilleur lorsque l’autre joue. On doit s’améliorer dans notre façon de jouer et tirer l’équipe vers le haut mais notre backcourt a beaucoup de potentiel.

Quelles sont les principales différences entre la NCAA et la NBA ?

Les gars en NBA sont plus sérieux, et on sent que c’est le très haut niveau. Ils jouent plus physique et comme il y a beaucoup plus de matchs en NBA,  il faut aussi apprendre à bien gérer son physique.

Dans quels domaines dois-tu  progresser dans les années à venir ?

Tous les aspects de mon jeu car je veux devenir un très bon joueur. Cet été, je vais me focaliser sur mon dribble et mon jeu de 1 contre 1 car je veux être capable de scorer davantage.

Stats 2012/13 : 13.9 pts, 3.8 rbds et 2.4 pds de moyenne, en 31 minutes par match

Propos recueillis par Jérome Knoepffler pour Basket USA