Il pourrait bien être le facteur X de la fin de saison pour les Celtics. Depuis sa pointe a 43 points contre le Heat il y a deux semaines, Jeff Green n’est jamais vraiment redescendu de son nuage. Cette nuit, il a planté 34 unités pour permettre à Boston de venir à bout de Detroit (98-93) et de valider son billet pour les playoffs. Un rebond défensif décisif, une claquette dunk venue de nulle part, et un 3 points salvateur ont permis à l’ancien joyau du Thunder de faire la différence sur la fin, bien aidé par la maladresse de Knight (2/10) et Villanueva (2/17!) au pire moment du match.
Detroit frôle l’exploit (et un record)
Ce n’est un secret pour personne : jouer une équipe en roue libre et sans pression n’est jamais un cadeau. Les C’s ont bien failli se rappeler de cet adage en attendant les dernières secondes pour s’imposer face à Detroit. Des Pistons qui ont su appuyer sur le point faible de Boston, en se montrant archi dominateur au rebond (52 prises à 34). Un déficit de taille et d’expérience criant, surtout en l’absence de KG, qui commence à se voir comme le nez au milieu de la figure côté Celtics. Résultat, Detroit a même failli rafler un record cette saison avec ses 25 rebonds offensifs. Un exploit à mettre en grande partie à l’actif de Greg Monroe, auteur d’un match de mammouth (24 pts, 17 rbds) à peine terni par ses 6 pertes de balles.
Monroe et Jerebko font la loi
Boston croyait pourtant avoir fait le plus dur lors du 2ème acte, en s’octroyant 10 points d’avance à la pause grâce à son tandem Green-Bass, effaçant une entame ratée (54-44). Un écart qui montera jusqu’à +18 avant que le duo d’intérieurs Jerebko-Monroe ne fasse sa loi sous les panneaux pour ramener les Pistons la partie. Auteurs des 9 derniers marqués par Detroit en fin de 3e quart, les deux compères remettaient ça dans le dernier acte. A 3 points, Jerebko ramenait les Pistons à -3 (93-90), plutôt inquiétant pour les Celtics, mangés sous le cercle, à 2 minutes du terme.
Jeff Green le marsupilami
Heureusement pour Boston, pour compenser la maladresse de Pierce, les C’s pouvaient compter sur leur marsupial Jeff Green pour les tirer d’affaire. Quelques instants après s’être arraché au rebond défensif au milieu de trois Pistons, Green s’en allait conclure un 3 points ouvert mais raté de Terry d’une claquette dunk dévastatrice, avant de mieux répondre à Jerebko en marquant à son tour à 3 points. Sans doute le panier de la victoire, alors que Knight venait de manquer l’immanquable en contre-attaque, et que Stuckey n’avait pu convertir ses deux lancer-francs. Présent au rebond sur le 7e panier à 3pts manqué de la soirée par Villanueva, Green pouvait savourer cette victoire acquise aux forceps dans les derniers instants.
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