Il vient de fêter ses 26 ans ce mois de février, et cabot, l’intérieur croate Ante Tomic a décidé de se payer un cadeau : le titre de MVP du mois en Euroligue.
Un des meilleurs pivots d’Europe !
Meilleur scoreur, rebondeur et contreur du Barça, seule équipe invaincue durant le mois (4 victoires – 0 défaite), Tomic est lentement mais surement en train d’accomplir l’immense potentiel découvert à Zagreb. Avec 17 points (à 28/41 soit 68% de réussite), 5 rebonds et 1 contre de moyenne, il a démontré que son jeu est de plus en plus en place.
Celui que l’on avait pu critiquer pour son jeu un peu soft au pays des babars (à l’instar d’un Pau Gasol) est en train de changer les mentalités. Il n’est certes pas encore (et ne sera peut-être jamais) un féroce rebondeur, mais ses qualités d’attaquant en font un des meilleurs d’Europe. Au niveau des Lorbek, Krstic et consorts…
De Zagreb à Madrid
Natif de Dubrovnik, Tomic s’est d’abord fait connaître dans son pays en remportant le titre en 2008, soit dans sa 4ème saison professionnelle. La même année, il se fait même drafter par le Jazz d’Utah (2nd tour, 44ème choix), mais après une dernière tournée nationale à l’issue de laquelle il est sacré MVP, Tomic décide de partir en Espagne.
Au sein du Real Madrid, il ne fait pas forcément grosse impression. Après trois saisons autour des 10 points marqués, il est laissé libre de contrat, alors même qu’il terminait dans la All Star Team avec 11 points et 6 rebonds en playoffs. Il signe alors chez le rival catalan, le FC Barcelone. Et bien lui en a pris.
Rayonnant au Barça
Dans l’académie de basket du Barça, Tomic se régale (13 points, 7 rebonds). Il s’est rapidement intégré dans le cinq majeur et en Euroligue, il délivre avec 12 points, 6 rebonds, 2 passes (16 d’évaluation) de moyenne. Redoutable point d’ancrage offensif, Tomic a su gommer ses lacunes défensives. Du coup, il joue plus… et mieux.
Du haut de ses 2,17m déliés et bien coordonnés, Tomic dispose-t-il par contre de l’endurance et la « caisse » suffisante pour passer l’Atlantique et jouer en NBA ? Rien n’est moins sûr… et ce d’autant moins que le joueur semble épanoui sur le Vieux Continent.