Douzième victoire en seize matches pour les Celtics depuis la blessure de Rajon Rondo. Une fois de plus, Boston aura pris son temps pour prendre la mesure de son adversaire, et une fois de plus, le salut est venu notamment de Paul Pierce. Vainqueurs 109-101 de courageux mais maladroits Sixers, les partenaires d’Avery Bradley sont sur les talons du trio Brooklyn-Chicago-Atlanta dans la lutte pour la 4e place de la conférence Est.
MVP
Avery Bradley. On aurait pu choisir Paul Pierce (18 pts, 11 rbds, 7 pds) pour la justesse de son jeu, et son adresse à 3-points (4/4 à 3-points), mais on a préféré mettre en avant Avery Bradley. Spécialiste défensif, Bradley démontre de match en match qu’il peut aussi peser en attaque. Cette nuit, il établit son record de points pour la saison, et on sent qu’il prend de plus en plus d’assurance. Il shoote à 3-points, n’hésite pas à pénétrer… C’est l’une des révélations de cette fin de saison.
FAIT DU MATCH
Le début du 4e quart-temps. Même s’il a dominé le match de bout en bout, Boston n’est jamais parvenu à tuer le match. Au début du money time, les Sixers sont à 5 points (79-74) grâce à un 7-0 infligé à la fin du dernier quart-temps. Doc Rivers a semble-t-il trouvé les mots pour relancer ses troupes puisqu’elles débutent le dernier quart-temps par un 9-0 fatal signé notamment de Jordan Crawford. En 2min30, l’écart est passé à +14. Et lorsque les Sixers reviendront à -8, Paul Pierce et Jason Terry les puniront à leur tour à coups de 3-points.
LA SATISFACTION
Jordan Crawford. On se doutait que Doc Rivers parviendrait à lui mettre du plomb dans la tête, et Crawford séduit en sortie de banc. Formidable attaquant, il est capable de faire exploser des défenses tel son homonyme des Clippers. C’est ce qu’il a fait au début du dernier quart-temps avec notamment 8 points en 3 minutes. C’est le joker idéal en sortie de banc.
LA DÉCEPTION
La maladresse des Sixers. Nick Young et Jason Richardson absents, les coéquipiers de Jrue Holiday manquent de spécialistes à 3-points, et cette nuit, ce fut catastrophique avec un 5/21 derrière l’arc. Il n’y avait pas forcément des mauvais shoots mais ni Jrue Holiday, ni Evan Turner ne sont des spécialistes, et il leur manque ce joueur capable de punir une défense après une pénétration, ou un décalage. Dorrell Wright devrait être ce joueur mais il rend un affreux 2/7 à 3-points.
A PART ÇA
Les Sixers ont sans doute dit adieu ce soir aux playoffs avec désormais 8 revers de plus que Milwaukee, le 8e… Avant le match, les dirigeants ont confirmé que Andrew Bynum pourrait se faire opérer à nouveau du genou… Le banc de Boston apporte 41 des 109 points de l’équipe. Pour Doc Rivers, c’est le signe d’une vraie progression, et d’un collectif impeccable : « La balle va au joueur ouvert. Ça parait simple, mais c’est difficile d’en arriver là. »
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