Le tandem Jennings – Ellis met le Jazz dans le ravin

Et si la meilleure décision était de rester à Milwaukee ?

On le sait, Brandon Jennings a des envies d’ailleurs. Et visiblement, ils sont nombreux parmi ceux qui passent à Milwaukee (n’est-ce pas Beno Udrih ?). Mais dans le fond, le meilleur move de l’année pour les Bucks, c’est probablement d’avoir laissé une chance à son duo d’arrières Jennings – Ellis de finir la saison ensemble car les Bucks sont bien partis pour rallier les playoffs.

Hier soir contre le Jazz, ça a payé… et le spectacle n’en a été que plus grandiose pour une victoire 109-108 après prolongation.

Alors qu’il sortait d’une performance à 19 passes, son record en carrière, Brandon Jennnings a continué à partager le cuir comme jamais avec une nouvelle sortie à 17 passes. Il a assorti le tout de 20 points à un excellent 4/5 à trois points, dont ce tir pour égaliser et arracher la prolongation.

La semaine dernière, c’était Monta Ellis qui récupérait la gonfle pour le tir de la gagne à Houston (Clutch City). Cette fois-ci, Jennings a rempli sa mission tout seul… Quoique, avec 34 points à 15/21 aux tirs, plus 4 rebonds et 4 interceptions, Monta Ellis a lui aussi été exceptionnel pour les Bucks. Très saignant, il a agressé toute la soirée la défense du Jazz, pourtant bien pourvu en monstres physiques à l’intérieur.

Mais Monta Ellis a été capable de scorer dans toutes les positions, avec 10/12 aux tirs dans la peinture et 5/8 en périphérie. Et quand on vous dit dans toutes les positions, on mesure le propos : témoin, ce 360 dans le trafic.

https://www.youtube.com/watch?v=Kf1B66jm5s4

Milwaukee a également compté sur JJ Redick, le néo-Buck, qui a scoré 8 de ses 17 points en prolongation ; mais c’est clairement le duo Jennings – Ellis qui a porté les Bucks vers une victoire précieuse contre Utah pour conserver leur dynamique positive.

Clairvoyante, la Ligue avait tourné un petit clip mettant en scène les deux protagonistes Brandon et Monta, à la mode des séries à l’ancienne pour rendre hommage au passé de la ville, qui était dans les années 80 le décor de la mythique série « Happy Days » ou encore « Laverne et Shirley ».

Est-ce que ce duo de mobylettes pourra permettre à Milwaukee de faire un coup en playoffs ? Leur jeu atypique sera-t-il suffisant pour perturber un des cadors de l’Est ?

[videopub https://www.youtube.com/watch?v=biFwIJMnpEw]

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