Quel plus bel hommage à Jerry Buss que de battre l’ennemi éternel dans l’écrin où il souleva son 10e et dernier trophée, il y a trois ans ! Grâce à une domination indécente sous les panneaux, symbolisée par la paire Earl Clark – Dwight Howard, les Lakers s’offrent les Celtics (113-99) pour leur premier match depuis le décès de leur légendaire propriétaire.
Un seul quart temps, le troisième, aura donc suffit aux Angelenos pour ramener Boston à sa dure réalité : sans Rajon Rondo et Jared Sulinger, la vie est plus compliquée. La série de victoires engrangée dans la foulée de la blessure du meneur All Star parait bien loin. Vingt quatre heures après le revers à Denver, le Trèfle subit une nouvelle défaite, la faute à une coupable déficience dans les raquettes.
Une domination des Lakers dans la peinture
Les chiffres sont éloquents : 49 rebonds pour les Lakers contre 34 aux Celtics, dont 14 prises offensives et 54 points inscrits dans la peinture pour les Californiens. Forcément, cette leçon d’opportunisme, de timing mais aussi de volonté facilite l’adresse collective (50,6% et 12 balles perdues pour 24 assists) et le gavage aux lancers (22/31), où LA est allé chercher 10 pts de plus que les Verts. Quand son capitaine, impérial en première période (23 pts) devient muet en seconde (3 pts), même la compensation de Courtney Lee (20 pts) et Jeff Green (15 pts) ne compense pas le manque. Et pour les affutés Lakers, la proie ennemie devient facile à déchiqueter.
C’est grâce à un 10-0 construit en fanfare juste après la pause que les orphelins de Jerry Buss se sont payés le scalp de l’honni rival. Avery Bradley – sur une claquette au buzzer du troisième quart – et Jason Terry – 10 points mais aucun impact sur le match – en début de quatrième quart penseront remettre les C’s dans le match les ramenant à -10. Que nenni. Antwan Jamison fera immédiatement mouche à trois points pour punir la présomption. Jamais Boston ne reviendra assez près pour croire au hold-up.
Une victoire pour Jerry Buss
Solide et percutant en première période, Dwight Howard a bien débuté sa deuxième partie de saison, chassant les affres de sa supputée crise relationnelle avec Kobe Bryant. A Houston pendant trois jours, les deux coéquipiers n’ont pas franchement montré des signes d’amitié, de respect et encore moins d’affection. Mais si Howard reste dans ce tempo là, Kobe saura vite lui pardonner ses défauts.
Avec ses 7 rbds offensifs, l’ancien Magic a donné le ton et Earl Clark a suivi. L’ancien cireur de banc confirme son potentiel et sa valeur ajoutée avec un nouveau double-double (14 pts, 16 rbds) tandis que Steve Nash faire taire les critiques naissantes (14 points, 7 passes à 6/7). Le docteur Buss aurait apprécié cette autorité victorieuse !
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.